Humour

6 choses que les enseignants font chaque jour et qu’aucune autre personne ne ferait pour le même salaire

L’enseignement exige beaucoup de courage et de patience. En effet, il faut absolument que la personne qui exerce ce métier soit capable d’aimer de manière inconditionnelle de petits êtres qui conservent des collections de leurs crottes de nez sous leur bureau !

Malgré la dure réalité et le fait que l’enseignement nécessite des éducateurs exceptionnels, c’est un domaine rémunéré dans lequel les personnes travaillant avec ces collectionneurs de crottes souhaiteraient un salaire décent.

Chaque fois que j’entends quelqu’un qui n’ évolue pas dans le domaine de l’enseignement minimiser les préoccupations légitimes au sujet de la rémunération équitable des éducateurs, en disant que nous savions dans quoi nous nous embarquions, et que nous ne devrions pas nous soucier de l’argent, je voudrais lui demander où je pourrais envoyer ma facture Amex (que j’ai alourdie au fil des années en achetant du matériel de manipulation en mathématiques aux étudiants et une quantité incroyable de tableaux de lettres de TJ MAXX).

Voici juste quelques exemples de certaines choses que les enseignants font tous les jours, qui ne figurent certainement pas dans la description de poste, et d’autres raisons pour lesquelles nous devrions être rémunérés plus équitablement…

1/6. Attacher les lacets mouillés

… Par temps sec et ensoleillé.

S’il y a une chose au monde plus digne de bâillonner que d’attacher les lacets mouillés d’un petit enfant, je défie n’importe qui d’en discuter avec moi. À moins qu’ils n’aient sauté dans une flaque d’eau pendant la récréation ou qu’ils soient pris sous une averse soudaine, nous savons tous que leurs lacets sont trempés dans le pipi du sol de la salle de bain. Ai-je choisi l’enseignement comme profession pour avoir le privilège d’attacher des lacets imbibés de pipi parce que c’est la vocation et l’apanage d’un instituteur? Non madame.

2/6. Planification jour et nuit

… Et week-ends et étés, vacances de Noël, vacances de Pâques, éternité!

Je considère l’enseignement comme un une carrière de salarié, au cours de laquelle le travail ne s’arrête jamais, et surtout pas aux portes de la classe. Les enseignants étant salariés, il est largement admis que leur travail déborde sur des périodes non contractuelles. Et puisque j’utilise mon précieux temps Netflix pour noter des copies, je vous prie de croire que j’aimerais un salaire décent qui me permette de payer mon abonnement Netflix – que je n’ai jamais la chance de regarder !

3/6. Assister à des réunions

… Qui ne finissent JAMAIS.

Il devrait y avoir un addendum à tous les contrats des enseignants qui stipule que, parce que nous sommes soumis à des sanctions cruelles et inhabituelles sous la forme de réunions d’enseignants qui sont toujours prévues pendant la période de planification et qui auraient pu absolument être remplacées par un e-mail, nous avons le droit d’être payés plus justement. Remarquez que j’ai dit payer… et ces réunions ne sont pas agréables, car elles font partie de ma carrière, ce ne sont pas des réunions bénévoles.

4. Ramasser la m**de sur le sol

… Surtout de la m**de inexplicablement humide.

Maintenant, je suis intimement convaincu que ce sont les étudiants qui devraient être nommés responsables pour ramasser les couvercles des bâtons de colle, les copeaux de bois et les minuscules morceaux de papier qui apparaissent comme de simples taches agaçantes ; mais c’est bien souvent nous, les enseignants, qui devons ramasser les déchets qui sont par terre. Quand je fais ça, et que je ramasse des choses douteuses et humides, mon salaire est-il justifié à 100 % pour toute l’année ? Ne devrais-je pas demander une augmentation ?

5/6. Jongler avec un million de tâches à la fois

…toute la journée, tous les jours.

Écoutez, je sais qu’il y a beaucoup d’autres domaines techniques qui nécessitent de longues formations et des talents à maîtriser, et l’enseignement n’est pas le seul métier complexe qui nécessite de nombreuses décisions à prendre constamment. Cependant, quel autre professionnel peut mener de manière experte quatre mission différentes, en répondant au téléphone, en comptant les étudiants qui sont tous censés être en ligne (mais dont quatre d’entre eux sont éloignés dans un petit groupe distinct), et enregistre leur présence sur l’ordinateur ? Exactement.

6. Les nombreux devoirs pénibles

… Quelles que soient les conditions.

D’aucuns voudraient que j’admette que ce qui m’a vraiment poussé à choisir l’enseignement a été l’opportunité de se démarquer avec ce qui ressemble à jamais à : « Maîtresse, regardez-moi faire ça ! », tout au long de la journée, mais ce n’est tout simplement pas le cas. Permettez-moi ici d’être honnête pendant une minute et de dire que les devoirs sont la pire chose qui nous incombe. Outre le fait que les enseignants ont tellement de choses à faire, qui n’incluent pas le suivi du protocole de swing, aucun enseignant ne veut se faire remarquer sous la pluie alors qu’il essayait de faire comprendre le swing à ses élèves depuis trois heures. Mais parce qu’il n’y a personne pour corriger les devoir qui surgisse magiquement de nulle part, les enseignants doivent faire avec et faire leurs devoirs en faisant leur devoir.

Je sais que j’ai entendu des éducateurs appeler leur choix de carrière une vocation. Ce n’est pas pour faire honte à mes camarades, mais nous devons rester conscients ! Plus nous considérons notre carrière comme quelque chose qui s’apparente à du bénévolat, plus nous serons méprisés et dévalués.

Nous ne passons pas notre temps à faire du bénévolat, nous contribuons à la construction de la société et de son avenir en fournissant une bonne éducation, et ce genre de métier important devrait être rémunéré généreusement. Appelez l’enseignement enrichissant, exigeant, difficile, éclairant, mais n’appelez pas cela une vocation (à moins que nous ne vivions dans un couvent d’enseignants tous frais payés où, au lieu de la planification des cours, il y aurait des soirées viticoles régulières).

Un commentaire

  1. Que des réalités, que de bons conseils…
    Une chose dont on ne parle pas ou guère: les relations avec les parents. Dommage.

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