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Classe Flexible : Les Clés du Succès pour les Enseignants

La classe flexible, ou « Flexible Seating » dans le lexique anglophone, transcende la simple réorganisation spatiale d’une salle de classe pour s’affirmer comme un choix pédagogique profond, redéfinissant les rôles et postures des élèves et des enseignants. Originaire d’Amérique du Nord, ce concept a gagné en popularité à l’échelle mondiale, en particulier dans les pays scandinaves, grâce à son approche novatrice de l’environnement d’apprentissage.

Ces classes, organisées en plusieurs îlots, favorisent une dynamique d’apprentissage plus collaborative et interactive. Ce modèle prédomine dans l’enseignement maternel et primaire, tandis que son application dans le secondaire reste modérée, confrontée à des défis pédagogiques et pratiques spécifiques.

En France, les écoles qui embrassent des pédagogies alternatives intègrent activement ce modèle, alors que les établissements traditionnels commencent à peine à explorer ses bénéfices. L’adoption de la classe flexible indique un virage éducatif majeur, s’orientant vers des méthodes d’enseignement plus collaboratives et personnalisées, qui reconnaissent et valorisent la diversité des méthodes d’apprentissage et encouragent une participation active des élèves dans leur parcours éducatif.

Classe flexible : définition

Les salles de classe flexibles, une innovation pédagogique principalement issue des États-Unis et du Canada, se manifestent surtout dans les écoles maternelles et primaires, bien qu’elles soient encore peu répandues dans l’enseignement secondaire. La pédagogie flexible repose sur une idée fondamentale : l’aménagement de l’espace d’apprentissage doit permettre aux élèves de trouver la posture la plus confortable et propice à la concentration pour l’activité en cours.

Dans ces classes, les élèves ont la liberté de changer de place ou de siège, adoptant ainsi différentes postures au cours d’une même séance. Cette flexibilité offre une opportunité d’apprentissage adaptée à chaque individu.

Bien que ces espaces soient souvent le théâtre de pédagogies collaboratives, coopératives ou différenciées, ils offrent également à l’élève la possibilité de s’isoler si nécessaire. L’arrangement des bureaux en îlots favorise principalement l’interaction entre les apprenants, encourageant un apprentissage plus dynamique et engagé, tout en respectant les besoins individuels de chaque élève. Ce cadre flexible est donc un reflet de l’évolution des méthodes d’enseignement, privilégiant l’adaptabilité et la personnalisation de l’expérience éducative.

Une pédagogie flexible et différenciée

Face aux défis inhérents aux salles de classe traditionnelles, caractérisées par des difficultés de discipline, des distractions et des rythmes d’attention variés chez les élèves, de nombreux enseignants et systèmes éducatifs se sont tournés vers une méthode innovante. Cette approche découle de la reconnaissance que les problèmes rencontrés en classe ne sont pas uniquement liés aux dispositifs scolaires existants, mais aussi à leur rigidité et uniformité.

Les recherches dans ce domaine suggèrent que l’ajustement de ces dispositifs peut significativement améliorer les contextes d’apprentissage. L’objectif est donc de proposer aux élèves une plus grande liberté dans le choix de leurs modes d’apprentissage, tout en maintenant un cadre structuré et des règles claires. Cette démarche vise à créer un environnement où l’apprentissage et l’épanouissement des élèves sont au cœur des préoccupations éducatives, en reconnaissant et en valorisant la diversité des besoins et des styles d’apprentissage.

La première posture

La classe flexible redéfinit en premier lieu la posture de l’élève, désormais au cœur du dispositif pédagogique. Cette approche offre à l’élève la liberté de choisir son propre espace de travail dans la classe, ainsi que ses modalités de travail (seul, en binôme, ou en groupe) et sa position physique (assis, debout). L’objectif est de permettre à chaque élève de sélectionner l’espace qui lui convient le mieux, favorisant ainsi son mouvement (et par conséquent la canalisation de son énergie au profit de l’apprentissage), sa communication, son travail collaboratif et son engagement dans une réflexion critique.

Ce dispositif impacte positivement trois compétences transdisciplinaires essentielles : l’autonomie, la prise d’initiative et la responsabilité. L’élève devient un apprenant actif, pleinement conscient de ses points faibles mais aussi de ses points forts. Cette prise de conscience lui permet de choisir de manière éclairée son espace et ses activités en fonction de ses besoins personnels, et de contribuer efficacement à l’apprentissage de ses camarades. Cette pédagogie renforce la confiance en soi de l’élève et nourrit une relation de confiance mutuelle entre les élèves et l’enseignant.

La seconde posture

La seconde posture, et peut-être la plus déterminante, est celle de l’enseignant et de sa pédagogie. L’école flexible encourage le « lâcher-prise » sans forcément faire disparaitre les règles au sein de la classe. Cette posture permet à l’élève d’être un apprenant autonome et responsable où l’enseignant sort d’une posture transmissive pour se positionner comme accompagnateur, terme assez courant au sein des pédagogies alternatives. Il est un facilitateur d’apprentissage et repense les temps d’apprentissage. Il met à disposition un emploi du temps modulable dans lequel les élèves choisissent les activités qu’ils souhaitent réaliser selon un plan de travail, et propose des ressources aux élèves ainsi que des parcours individualisés.

enseignante dans une classe

Un aménagement de la classe flexible

Le concept de la classe flexible s’articule principalement autour de la réorganisation de l’espace de la salle de classe, qui sert à la fois de lieu d’apprentissage et d’enseignement. Bien que le terme anglais « Flexible Seating » souligne la variété des assises disponibles, les possibilités d’aménagement dépassent la simple question du mobilier et cherchent à répondre aux différents types d’intelligence. L’objectif est de transformer la classe en un véritable laboratoire créatif.

Il est crucial que l’espace de l’enseignant s’intègre harmonieusement à celui de la classe. Dans cette optique, la salle de classe se réinvente, se réorganisant autour de diverses fonctions et activités. Cette réorganisation vise à créer un environnement d’apprentissage dynamique et adaptatif, où chaque élément de l’espace contribue à un parcours éducatif enrichissant et stimulant.

Première étape

La mise en place d’une classe flexible commence invariablement par l’organisation de la salle en îlots. Ces îlots ne se limitent pas seulement à des tables de travail ; ils incluent également des espaces spécifiques comme un coin lecture ou un espace dédié à l’isolement pour les enfants qui en ont besoin. Pour faciliter l’identification de ces différents espaces par les élèves, les méthodes varient : certains enseignants utilisent des affiches, tandis que d’autres préfèrent des codes couleur. L’objectif principal est d’assurer que les élèves puissent clairement reconnaître et comprendre la fonction de chaque espace au sein de la classe.

Seconde étape

L’implémentation d’une classe flexible s’articule principalement autour d’une seconde étape cruciale : la diversification des assises. En effet, il est conseillé de proposer au moins trois types d’assises différents, répartis en deux grandes catégories. D’une part, la première catégorie concerne les assises stimulantes. Ces dernières, offrant une amplitude de mouvement plus importante, permettent aux enfants de dépenser l’énergie excédentaire. De ce fait, elles contribuent également à stimuler la motricité, l’éveil et l’attention des élèves, prenant la forme de ballons, de galettes d’assise ou d’élastiques. D’autre part, s’ajoutent les assises calmantes, qui, en proposant une amplitude de mouvement réduite, encouragent les élèves à se concentrer sur eux-mêmes et favorisent un retour au calme ainsi qu’une attention accrue sur la tâche à accomplir. Pour cette catégorie, on privilégie notamment les banquettes, les coussins et les poufs.

Aménagement et accessibilité du matériel

Parallèlement à ce premier type de mobilier, d’autres éléments sont également essentiels. Concernant les tables, elles peuvent varier en fonction de leur taille, de leur forme et de leur hauteur : des tables hautes conviennent aux élèves nécessitant de dépenser plus d’énergie et de rester debout, tandis que des tables basses sont idéales pour ceux préférant l’utilisation de coussins. Il est également important de repenser les rangements pour qu’ils soient à disposition et accessibles aux élèves, impliquant l’utilisation de casiers, de rayonnages bas ou de paniers pour faciliter l’accès au matériel pédagogique.

En outre, la classe peut être équipée de plusieurs cloisons flexibles, qui jouent un double rôle : elles permettent non seulement de délimiter les espaces mais aussi d’offrir des zones de calme ou d’isolement, comme c’est le cas pour un coin lecture. Ces cloisons peuvent être constituées de petits paravents ou de tissus. Enfin, dans l’optique d’une classe flexible, il est également encouragé d’utiliser de petits objets, nommés fidgets, qui soutiennent la manipulation et la mobilité des mains, et aident certains enfants à mieux canaliser leur attention.

salle de classe

Classe flexible : inconvénients

Lors de la conception d’une salle de classe flexible, il est essentiel de considérer certaines limites, tant sur le plan matériel que pédagogique. Premièrement, en abordant l’aspect matériel, les retours d’expérience d’enseignants ayant déjà adopté ce modèle révèlent l’importance de prendre en compte diverses précautions. Ces enseignements tirés de la pratique permettent d’identifier les écueils potentiels et d’optimiser l’efficacité de cet aménagement.

Première limite

Le premier principe à garder à l’esprit est de ne pas se hâter : l’installation d’une classe flexible nécessite du temps et peut s’effectuer progressivement, par essais et ajustements successifs. Le second principe important concerne le choix du mobilier et des équipements. Il est crucial de sélectionner des éléments qui répondent non seulement à un objectif pédagogique clair, mais qui sont aussi fonctionnels et pratiques, plutôt que de privilégier uniquement leur design et leur esthétique. À titre d’exemple, certaines assises ou certains fidgets, bien que séduisants, peuvent s’avérer bruyants et donc contre-productifs dans un environnement d’apprentissage.

Seconde limite

La seconde limite observée, ou en tous cas prévention à prendre en compte, est la mise en place de règles dans la salle de classe : si la pédagogie est davantage collaborative, cela ne signifie pas qu’elle est anarchique. Il faut veiller à ce que les règles soient construites, comprises et acceptées par tous, afin que l’ambiance d’apprentissage au sein de la classe soit sereine.

Par exemple, la répartition des élèves au sein des différents groupes et îlots peut mener à des situations conflictuelles, il faut alors veiller à ce qu’il y ait une certaine rotation dans la classe, en répartissant par exemple les élèves par groupe et en envisageant une rotation des îlots au cours de la journée ou de la semaine. En cela, l’enseignant garde son rôle de facilitateur. Il s’agit pour lui de clarifier les attentes mutuelles, d’identifier les comportements autorisés et d’instaurer un climat de confiance afin d’atteindre les objectifs d’apprentissage.

Troisième limite

La troisième limite porte sur l’objectif de pédagogie différenciée et rappelle la seconde : les élèves sont libres de choisir leurs espaces et apprentissages, mais l’enseignant reste un accompagnateur et aiguille les élèves en fonction de leurs besoins. Par exemple, certains auront besoin d’assises stimulantes ou de fidgets pour canaliser leur énergie et se concentrer tandis que d’autres auront besoin de calme et se laisseront facilement distraire par les fidgets ressemblant à des jouets, et ce sera donc à l’enseignant de les guider vers les dispositifs les plus adéquats.

Quatrième limite

Une dernière limite identifiée par de nombreux enseignants est la mise en place de ces classes flexibles. Si certaines écoles acceptent ces expérimentations, il revient à l’enseignant d’aménager sa classe. Les écoles étant souvent dans des bâtiments anciens avec des salles de classe relativement petites, au mobilier peu adapté. Le recours à des financements participatifs ou des dons de particuliers, notamment des parents, est une première étape pour les enseignants souhaitant mettre en place ce dispositif.

Les avantages des classes flexibles

L’expérience des classes flexibles, de plus en plus répandue, a donné cependant lieu à de nombreuses études scientifiques, notamment aux États-Unis. Plusieurs universités ont mené des expériences dans les classes à l’aide des enseignants sur des cohortes d’élèves différentes. Il en ressort que si la classe flexible ne résout pas tous les problèmes constatés, plusieurs bénéfices sont observés : l’augmentation de la capacité d’attention des jeunes qui ont l’autorisation de changer de place et de posture au cours du temps de classe, l’amélioration des capacités d’apprentissage, et une meilleure canalisation de l’énergie des élèves.

Enfin, si toutes les écoles et toutes les salles de classe n’adoptent le modèle de la classe flexible, il est évidemment que les pédagogies traditionnelles sont progressivement délaissées et laissent place à des aménagements de plus en plus récurrents et des pédagogies inspirées de celui-ci. Le coin ou l’espace bibliothèque est présent dans de nombreuses classes, et s’identifie souvent très rapidement par la présence de coussins, d’une petite étagère où tous les élèves ont accès et d’un tapis. L’aspect chaleureux et confortable est donc une invitation au calme, au retour à soi, favorable à la lecture. De la même manière, le coin informatique a laissé progressivement la place à des espaces « fablab » où se regroupent des ordinateurs ainsi que quelques objets technologiques, invitant davantage au partage et à la coopération.

salle de classe amenagement

Les classes flexibles au collège et au secondaire

Dans l’enseignement secondaire, les classes flexibles sont plus difficiles à mettre en place car les élèves changent de salle presque à chaque heure de cours, tout comme les enseignants. Cependant, de plus en plus de collèges et de lycées tentent l’expérience. Certaines salles s’y prêtent plus que d’autres. Les laboratoires de sciences de la vie et de la terre par exemple sont un lieu d’expérimentation avec des modifications très simples qui témoignent de l’ingéniosité des équipes enseignantes, mais aussi d’une volonté de s’approprier l’espace de la salle de classe (balles de tennis au pied des tabourets pour les déplacer, décorations sur les thèmes scientifiques, plantes vertes), tout comme de l’adoption de pédagogies collaboratives et différenciées par la pédagogie par projets en groupe et le calibrage des scenarii pédagogiques au profil des élèves.

Si traditionnellement dans de nombreux pays la pédagogie était liée au concept de la salle de classe, en autobus, les exigences pédagogiques et éducatives aujourd’hui se transforment. L’essaimage progressif des pédagogies nouvelles, ou tous cas qui ne sont pas la norme dans les systèmes scolaires classiques, montre bien une volonté progressive des corps enseignants à moderniser leurs méthodes d’enseignement plaçant au cœur de leur projet l’élève en tant qu’apprenant et se fondant sur des résultats de recherches scientifiques. Cet essaimage au sein d’écoles non alternatives montre ainsi un renouvellement des paradigmes pédagogiques appelés à se transformer au XXIème siècle.

Comment enseigner en classe flexible ?

Voici les 5 clés du succès de la classe flexible :

1. Tâches précises

Si vous êtes enseignant depuis plus d’une année, vous savez l’importance d’enseigner et de modéliser tout… et de répéter le processus… et de le répéter encore ! Cela est absolument vrai aussi pour les sièges flexibles ! Sans modélisation et sans pratique, cela pourrait être chaotique.

Ce que nous devons faire, c’est ENSEIGNER à nos enfants comment utiliser ces sièges.

La conception des classes flexibles comprend :

  • fauteuils à poufs
  • chaises
  • selles
  • étendu sur le sol   
  • divans
  • bancs
  • literie
  • nattes
  • ballons gonflables
  • stagnant
  • oreillers
  • chaises suspendues

Pour vous aider à organiser votre salle de classe, vous pouvez utiliser des cartes qui illustrent les différentes options de sièges. Vous pouvez afficher les choix de sièges disponibles pour les enfants. Par exemple, vous pouvez enlever le plancher et les bascules du tableau de votre choix lorsque vous faites de l’art en classe.

2. Sièges simples

Les sièges sont vraiment flexibles. Les élèves choisissent des endroits  différents toute la journée. Ils s’assoient à plusieurs endroits tout au long de la journée. Il est intéressant de voir les élèves passer des fauteuils de balle, aux tables basses, aux rockers, aux paniers et vice-versa. Tout le monde peut tout essayer, et tu n’as pas besoin de l’organiser !

3. Boîtes, bacs et paniers

Vous avez des enfants qui travaillent partout dans la pièce, mais vous ne voulez pas que les fournitures soient éparpillées sur le plancher toute la journée ! Nous avons des fournitures communautaires et des fournitures individuelles. Chaque enfant a sa propre boîte à crayons et son propre bac. Leurs boîtes à crayons sont remplies de crayons, de craies, de marqueurs, de bâtons de colle, etc. L’extérieur de leurs boîtes à crayons porte leur nom.

Tout le monde a aussi une poubelle. Ces tiroirs de rangement d’Ikea étaient un investissement! Ils sont extrêmement durables et faciles à utiliser ! Chaque enfant dispose d’un casier coulissant pour ranger son journal, sa trousse à crayons, son cahier, son cahier, sa chemise, etc. L’enseignant peut répartir les tours pour qu’il soit plus facile de sortir les fournitures ou de nettoyer.

Si vos élèves ont des livres de lecture autonome, ils peuvent les garder dans le casier coulissant.

Tous les bacs sont munis d’étiquettes numérotées simples qui permettent de les utiliser année après année. Au début de chaque année, vous mettez un morceau de ruban adhésif sur chaque tiroir et vous écrivez le nom de l’enfant à qui ce numéro a été attribué. Quand tout le monde connaît leur numéro, il suffit de décoller la cassette !

Il y a aussi une place pour des fournitures communautaires avec des étiquettes claires.  Les enfants peuvent sortir ces fournitures et les nettoyer sans l’aide de l’enseignant.

hello class

4. Réparer et réutiliser

Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle, c’est que si vous touchez une chaise de balle avec un crayon pointu, elle va vraiment éclater. Il ne saute pas comme un ballon, mais il se dégonfle rapidement, de sorte que celui qui est assis là commence lentement à s’enfoncer sur le sol.

La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez le réparer à l’aide d’une trousse de réparation en vinyle Tear-Aid. Ces pièces sont faites pour être imperméables à l’eau et elles fonctionnent bien pour réparer les fauteuils à boules. Et encore une petite mauvaise nouvelle : si vous choisissez ou épluchez le patch, la chaise se dégonflera à nouveau. De plus, on peut commander des ballons de remplacement de chaise Ball, donc il y a toujours cette option aussi !

5. Plan de la classe flexible

Les sièges flexibles sont nécessaires….prêts à l’emploi…flexibles…flexibles.  Tout au long de l’année, vous pouvez réaménager les tables et déplacer les tapis pour répondre aux besoins de vos élèves.  Planifiez  un nouveau coin de lecture.

Bien que nous soyons toujours en mouvement, il y a une chose qui ne changera pas, c’est que nous nous en tenons aux sièges flexibles !

Enseigner en classe flexible

Enseigner en classe flexible

Ce livre pour enseigner en classe flexible donne les clés pour « l’oser ». Il est le fruit de plusieurs années d’expérimentation et se compose de concepts « concrets et inspirants ». 

Chaque enseignant a la volonté de modifier sa routine pédagogique pour répondre aux besoins de chaque élève, en fonction de l’environnement en constante évolution de la profession. 

La classe flexible cherche à imaginer la place et le rôle de l’enseignant et de l’élève dans un cadre scolaire plus respectueux des besoins et des rythmes de l’individu. Au-delà des sièges roulants, qui lui sont rapidement associés, elle cherche à repenser la place et le rôle de l’enseignant et de l’élève dans un cadre scolaire plus souple et plus respectueux des besoins et des rythmes de l’individu. 

La pédagogie de la classe flexible est une pédagogie dans laquelle :

  • L’enseignant cède son territoire en tant que seul dispensateur de connaissances, On reconfigure la classe pour encourager la liberté de mouvement, de pensée et d’initiative.
  • Les élèves ne fonctionnent plus d’une seule voix : on respecte le rythme de chacun, Ils acquièrent les compétences nécessaires pour devenir des participants actifs dans leur propre apprentissage. 
  • Afin de mettre en œuvre cette nouvelle forme d’enseignement, on entreprend une réorganisation spatiale et temporelle en faveur des centres d’apprentissage et des plans de travail. Les classes flexibles bénéficient à tous les élèves, qu’ils soient en difficulté ou non, dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé. 

4 commentaires

  1. Hallucinant. On croit rêver… Voilà qui bien certainement va préparer une génération de gamins incultes et indisciplinés, qui tomberont de haut le jour où ils devront affronter l’université et, plus tard, le monde du travail !

  2. On aime rêver: Voilà qui bien certainement va préparer une génération de gamins autonomes, solidaires et heureux d’apprendre, qui auront fait le plein d’estime de soi et acquis des méthodes d’apprentissages qui leur seront propres, et qui pourront TOUT affronter: école, collège, université, monde du travail, et surtout, vieux hiboux qui ne s’imaginent pas qu’on puisse faire autrement quand tous s’accordent à dire que ça ne fonctionne pas.

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