Idées et stratégies

Comment faire une trace écrite avec les élèves ?

Tous les élèves suivent le cycle 2 du programme de langues, en commençant par le niveau A1 des normes linguistiques du CECR. Ce cycle jette les bases du développement précoce des compétences multilingues des élèves. Le programme de langue orale se concentre sur des tâches simples de compréhension, de production et de répétition. À ce moment-là, une première rencontre avec la langue écrite peut être raisonnable. En effet, un bon professeur est celui qui réussit à construire la trace écrite avec les élèves. 

En d’autres termes, il est essentiel que les élèves construisent eux-mêmes la trace écrite plutôt que de se la voir imposer, car sinon elle est inefficace. Si la trace écrite n’est pas terminée à la fin du cours suivant, ce n’est pas un problème, mais vous devez quand même laisser une note dans votre cahier. Que faut-il laisser ? Les polys qui serviront à construire la trace écrite sont la réponse. 

Dans cet article, nous allons vous expliquer ce que signifie laisser une trace et comment vous pouvez le faire lors de votre prochain cours. Continuez à lire et apprenez-en davantage !

Qu’est-ce qu’une trace écrite ?

La trace écrite dans les apprentissages est un outil, un support, une mémoire des apprentissages effectués. Elle n’a pas de caractère systématique et est évolutive (cf. cahier de progrès, de cycle). Elle peut être individuelle et/ou collective.

Pour qui ?

  • Pour l’élève : c’est un outil de référence, support de révision, appui d’apprentissage, ressource évolutive
  • Pour les parents : c’est un outil de suivi, d’accompagnement, d’information sur les apprentissages
  • Pour l’enseignant : c’est un outil mémoire et de suivi, elle témoigne du degré d’acquisition des élèves car élaborée avec eux
  • Pour l’institution : c’est un outil de suivi et de conformité par rapport aux programmes

Les objectifs de la trace écrite

  • Mémoriser
  • Consulter, réactiver, vérifier, pour faciliter la construction d’un apprentissage
  • S’entraîner
  • S’évaluer
  • Faire le lien, donner du sens
  • Témoigner…

Les élèves sont engagés dans une tâche d’encodage en ciblant des mots qui déclenchent une réflexion sur la spécificité phonologique (fin de séquence). Cette activité est exécutée ponctuellement dès que la forme orale est maîtrisée.

Exemples:

Les élèves essaient d’épeler  » How  » sur leur ardoise en utilisant leur cerveau ainsi que tout ce qu’ils savent. On note toutes les suggestions au tableau. Commencer la négociation. Les mots trop éloignés phonologiquement sont éliminés (pas de /h/, pas de /u/ diphtongue). L’enseignant souligne les similitudes phoniques/graphiques entre l’anglais et une autre langue. Il est amusant de comparer les deux langues.

Comment faire une trace écrite ?

La trace écrite est un type d’aide-mémoire qui peut être utilisé pour se souvenir des éléments importants d’une leçon. Elle peut être particulièrement utile pour les élèves qui doivent apprendre et se souvenir d’un grand nombre d’informations à la fois. La trace écrite peut également servir d’outil de référence pour une utilisation ultérieure.

Donc, pour se souvenir des éléments importants d’une leçon, on utilise une trace écrite. Les définitions et les règles sont autant d’exemples de ce qui peut être enregistré. 

Avant de rédiger la trace écrite, vous devez : 

  • Lister les choses que vous avez apprises pendant le cours. 
  • Sélectionner les éléments importants dont vous devez vous souvenir et les ordonner. 
  • Utiliser les éléments et connecteurs et substitutions listées pour rédiger votre texte. 

Par ailleurs, préparer ces traces à l’avance permet de déterminer les notions à structurer, la méthode par laquelle elles seront partagées avec les jeunes élèves, et la réflexion en amont qui permet à l’enseignant de savoir ce qu’il va enseigner. La réflexion en amont est nécessaire pour partager les connaissances savantes avec les jeunes élèves d’une manière qui les rend compréhensibles tout en s’éloignant le moins possible de la réalité scientifique. 

Lorsqu’un enseignant doit transmettre des connaissances et des procédures à ses élèves, il doit créer lui-même les explications qu’il peut fournir et les outils qu’il peut employer. Les élèves ne doivent pas se sentir démunis lorsqu’ils décrivent un concept ou une procédure qui nous semble si simple ou si évident, car l’enseignant les verbalisera. 

Phases de la trace écrite en cours de langue

La trace écrite collaborative consiste à faire participer d’abord les élèves les plus faibles, puis à faire compléter ou corriger leur travail par les plus forts. Il est également intéressant de créer divers groupes de réflexion, dans lesquels les élèves les plus forts améliorent la production, puis de confier aux élèves les plus faibles le rôle de rapporteurs et aux plus faibles celui de secrétaires. 

Les élèves peuvent s’entraider dans leurs groupes en se corrigeant ou en se soutenant mutuellement. Vous devez être prêt à investir du temps dans cette approche (au moins deux périodes de cours pour que les élèves puissent revenir et s’auto-corriger).

Les traces écrites des élèves devraient ressembler à ceci à la fin de notre parcours d’apprentissage, qui est divisé en quatre phases. Nous les construirons au fur et à mesure de notre progression. 

Phase 1 : Écouter et comprendre

Les élèves doivent utiliser des stratégies pour comprendre le message pendant cette phase. Ils doivent écouter et identifier les messages sonores et prêter attention aux modèles d’intonation. 

Phase 2 : dialoguer

Les élèves doivent atteindre la phase d’expression orale avant de pouvoir produire des messages dans la langue cible, parler d’eux-mêmes avec une prononciation et une intonation correctes. 

Phase 3 : lire et comprendre

Durant la phase trois, on place les élèves sont en situation de réception. On les amène à comprendre une série d’écrits (recettes, instructions, etc.).

Phase 4 : écrire 

Les élèves se retrouvent dans la phase finale, dans laquelle ils doivent créer de courts écrits. Lorsqu’ils écrivent leurs pensées, ils remplissent la colonne « J’écris » en réponse au contenu de la colonne « Je lis ». 

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