Activités et ressources

Dictée 4ème : textes à imprimer

Les apprenants de niveau 4ème ont la possibilité d’appliquer les règles grammaticales dans des situations authentiques, notamment grâce à la dictée niveau 4ème. De plus, en pratiquant régulièrement la dictée, ils peuvent améliorer leurs compétences d’écoute et d’orthographe, ce qui revêt une importance cruciale pour la maîtrise de la langue française.

La pratique régulière de la dictée permet non seulement d’accroître la confiance en orthographe, mais aussi de favoriser une meilleure prononciation des mots et une compréhension plus approfondie de leur orthographe.

L’orthographe est, sans conteste, une compétence fondamentale pour les apprenants de tous âges. En dépit du fait que certains mots puissent être correctement épeler sans difficulté, la plupart des apprenants tireront profit d’une révision quotidienne de leur liste de mots à épeler et de l’utilisation d’outils pédagogiques appropriés. Parmi les stratégies les plus efficaces pour exceller en orthographe, on peut citer :

  • L’utilisation de cartes flash et d’autres ressources pour s’exercer à épeler des mots dans des contextes variés.
  • La pratique de la dictée pour perfectionner l’écriture, que ce soit pour des lettres, des mots ou des textes complets.

Par ailleurs, les apprenants de quatrième année devraient élargir leur répertoire lexical tout au long de l’année scolaire. À la fin de celle-ci, ils devraient être en mesure de reconnaître les figures de style, d’explorer les procédés littéraires, de saisir des concepts et de comprendre, évaluer et interpréter des textes informatifs.

Dictée niveau 4ème à imprimer

Les élèves peuvent s’entraîner à la dictée en lisant le texte ci-dessous et en le copiant dans la zone de texte de leur appareil. L’exemple de texte fourni peut servir de référence aux élèves lorsqu’ils s’entraînent à la dictée. 

Les élèves peuvent également utiliser la dictée comme un moyen précieux d’améliorer leur orthographe et leur grammaire. En lisant un texte à voix haute chaque jour, vous vous assurerez que vos élèves pratiquent ces deux matières essentielles.

Exemple de dictée 4ème : imparfait et passé simple à imprimer

Texte de dictée 1 : imparfait

Quand j’avais chaud, tu préparais du gruau. Quand j’étais gai, vous valsiez. Quand je jouais du piano, vous chantiez. Quand tu avais faim, elles te donnaient du pain. Quand tu étais fatigué, il était contrarié. Quand il avait un examen, il réveillait son parrain. Quand nous avions froid, nous étions comme des oies. Quand vous étiez nerveux, vous aviez la peau bleue. Quand elles étaient chez le coiffeur, elles avaient mal au cœur.

Source : 2011 Les Éditions CEC inc

Texte de dictée 2 : imparfait

Je finissais le potage et j’allais en voyage. Tu choisissais le fromage et tu allais au village. J’agrandissais le garage, tu allais à la plage. Il saisissait son verre et il allait en mer. Nous fournissions le dessert et nous allions chez mon frère. Elle obéissait à Pierre, nous allions chez grand-père. Vous rougissiez et vous alliez vous cacher. Elles ralentissaient l’allure et elles allaient chez Mercure. Vous grandissiez à Gaspé, elles allaient à Percé.

Source : 2011 Les Éditions CEC inc

Texte 3 : dictée passé simple 4ème

La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n’aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu’il n’aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu’il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d’orient sans avoir l’air de se considérer dans l’obligation d’avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n’aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l’avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d’ennui et d’irritation.

Louis Aragon, Aurélien, 1944

Dictée 4ème : futur simple

Les départs 

Je finirai le potage et j’irai en voyage. Tu choisiras le fromage et tu iras au village. J’agrandirai le garage, tu iras à la plage. Il saisira son verre et il ira en mer. Nous fournirons le dessert et nous irons chez mon frère. Elle obéira à Pierre, nous irons chez grand-père. Vous rougirez et vous irez vous cacher. Elles ralentiront l’allure et elles iront chez Mercure. Vous grandirez à Gaspé, elles iront à Percé.

Le présent de l’indicatif

Les départs 

Je finis le potage et je vais en voyage. Tu choisis le fromage et tu vas au village. J’agrandis le garage, tu vas à la plage. Il saisit son verre et il va en mer. Nous fournissons le dessert et nous allons chez mon frère. Elle obéit à Pierre, nous allons chez grand-père. Vous rougissez et vous allez vous cacher. Elles ralentissent l’allure et elles vont chez Mercure. Vous grandissez à Gaspé, elles vont à Percé.

Dictée 1: Le féminin des noms et des adjectifs 

Les femmes de ma famille Ma grand-mère est une femme discrète et gentille. On dit qu’elle était très douée en résolvant des énigmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Ma mère travaillait comme infirmière dans une petite école du village. Ma grande sœur, Caroline, est dans l’armée française, elle est capitaine. Ma tante, Madame Duval, est sa supérieure. Ma petite sœur adore jouer de la musique dans un groupe de percussions brésilien. J’ai aussi une cousine qui s’occupe des rennes dans une ferme en Norvège.

Dictée 2 : Le féminin des noms et des adjectifs 

Les femmes de ta famille Ta grand-mère est une femme élégante et bienveillante. On raconte qu’elle cuisinait pour une aristocrate étrangère. Ta mère était gendarme dans une petite ville du sud de la France. Ta grande sœur, Émilie, sert dans l’armée française en tant que sergent. Ta tante, Madame Gagné, est une professeure discrète. Ta petite sœur excelle au tennis et joue pour l’équipe de la région. Tu as aussi une cousine qui dirige une entreprise en Gaspésie.

Dictée 1 : Le pluriel des noms et des adjectifs 

Les dragons Les dragons sont des créatures légendaires. Ils vivent dans des endroits comme des montagnes, des grottes ou des cavernes. Les dragons se nourrissent de différentes choses : des hiboux, des choux, des fous, des genoux, des clous, des cailloux, des sous, des nounours, des bijoux, des jouets doux, des poux. Les dragons n’apprécient pas boire de l’eau, car l’eau peut éteindre les flammes qu’ils projettent quand ils sont en colère.

Dictée 2 : Le pluriel des noms et des adjectifs 

J’aimerais… J’aimerais être un oiseau, car les oiseaux se nourrissent de graines. J’aimerais être un chien, car les chiens protègent les oisons. J’aimerais être un chat, car les chats chassent les rats et les canards. J’aimerais être une abeille, car les abeilles butinent les fraises et les framboises. J’aimerais être un lapin, car les lapins sautillent dans les jardins. J’aimerais être un coq, car les coqs chantent au lever du jour.

Dictée 4ème : brevet blanc

L’étudiant relit le texte, en corrigeant les erreurs qu’il trouve. C’est l’étape la plus importante de la dictée.

Voici les étapes à suivre lors de la dictée:

  • à une lecture préalable, lente et bien articulée du texte.
  •  à la dictée effective du texte, en précisant la ponctuation et en marquant nettement les liaisons
  • à la relecture, sans préciser cette fois-ci la ponctuation mais en marquant toujours les liaisons.

Voici des exemples de dictée de brevet :

Brevet blanc 2021

« La nuit, je n’apercevais qu’un petit morceau du ciel et quelques étoiles. Lorsque la lune brillait et qu’elle s’abaissait à l’occident, j’en étais averti par ses rayons, qui venaient à mon lit au travers des carreaux losangés de la fenêtre. Des chouettes, voletant d’une tour à l’autre, passant et repassant entre la lune et moi, dessinaient sur mes rideaux l’ombre mobile de leurs ailes. Relégué dans l’endroit le plus désert, à l’ouverture des galeries, je ne perdais pas un murmure des ténèbres. Quelquefois, le vent semblait courir à pas légers ; quelquefois il laissait échapper des plaintes ; tout à coup, ma porte était ébranlée avec violence, les souterrains poussaient des mugissements, puis ces bruits expiraient pour recommencer encore. »

François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1848–1850

Brevet blanc 2020

Dès qu’ils étaient au complet, ils partaient, promenant la raquette le long Les rideaux se séparèrent lentement, et laissèrent voir une décoration représentant une place publique, lieu vague, commode aux intrigues et aux rencontres de la comédie. C’était un carrefour, avec des maisons aux pignons pointus. Une des deux coulisses avait un balcon où l’on pouvait monter au moyen d’une échelle invisible pour le spectateur, arrangement propice aux conversations, escalades et enlèvements. Vous le voyez, le théâtre de notre petite troupe était assez bien machiné pour l’époque. Un rang de vingt-quatre chandelles jetait une forte clarté sur cette honnête décoration peu habituée à pareille fête. Cet aspect magnifique fit courir une rumeur de satisfaction parmi l’auditoire.

D’après Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863

Brevet blanc 2019

« Dès qu’ils étaient au complet, ils partaient, promenant la raquette le long des grilles rouillées des jardins devant les maisons, avec un grand bruit qui réveillait le quartier et faisait bondir les chats endormis sous les glycines poussiéreuses. Ils couraient, traversant la rue, essayant de s’attraper, couverts déjà d’une bonne sueur, mais toujours dans la même direction, vers le champ, non loin de leur école, à quatre ou cinq rues de là. Mais il y avait une station obligatoire, à ce qu’on appelait le jet d’eau, sur une place assez grande, une énorme fontaine ronde à deux étages, où l’eau ne coulait pas, mais dont le bassin, depuis longtemps bouché, était rempli jusqu’à ras bord, de loin en loin, par les énormes pluies du pays. »

Albert Camus, Le Premier Homme, 1994

Brevet blanc 2018

 » Le collège de Blémont étant détruit, la municipalité avait réquisitionné certains cafés pour les mettre à la disposition des élèves, le matin de huit à onze heures et l’après-midi de deux à quatre. Pour les cafetiers, ce n’étaient que des heures creuses et leurs affaires n’en souffraient pas. Néanmoins, Léopold avait vu d’un très mauvais œil qu’on disposât ainsi de son établissement et la place Saint-Euloge avait alors retenti du tonnerre de ses imprécations. Le jour où pour la première fois les élèves étaient venus s’asseoir au café du Progrès, il n’avait pas bougé de son zinc, le regard soupçonneux, et affectant de croire qu’on en voulait à ses bouteilles. Mais sa curiosité, trompant sa rancune, s’était rapidement éveillée et Léopold était devenu le plus attentif des élèves. »

Marcel Aymé, Uranus, 1948

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