Être marié à un enseignant pendant la pandémie
Si vous êtes marié à un enseignant, vous avez probablement remarqué à quel point enseigner pendant la pandémie a eu des conséquences néfastes sur votre bien-aimé. Entre la conversion de documents papier en fichiers électroniques et le recours à une technologie peu familière pour faire leur travail, ils font plus que leur part d’heures supplémentaires et ça se voit. Dans tout le pays, les conjoints remarquent les signes révélateurs suivants chez leurs chers enseignants épuisés par la pandémie :
- Les « mots du professeur » se sont infiltrés votre mariage et ont pris un sens particulier. Ils vous ont peut-être demandé d’une voix sexy : « Hé, bébé, tu veux jouer au Kahoot ? ».
- Il y a maintenant des points et des flèches sur le sol de votre cuisine pour diriger le trafic piétonnier et maintenir une distance sociale.
- Ils se réveillent au milieu de la nuit en transpirant et en criant : « Tu es en sourdine ! ».
- Vous les voyez reculer physiquement à la simple mention d’une « soirée Zoom ».
- Ils ont des plans de secours pour les activités quotidiennes, comme aller à l’épicerie, qui comprennent au moins trois façons différentes d’accomplir la même tâche.
- Vous êtes presque sûr que leur caféine leur est fournie par voie intraveineuse à ce stade.
- Ils ne vont nulle part sans leur lot d’ordinateurs portables et de chargeurs.
- Ils éprouvent une grande joie à créer leur classe en Bitmoji.
- Leur vaste collection de masques d’enseignants mérite désormais sa propre section dans le placard.
- Ils ont réorganisé les meubles de la maison pour tenir compte de la distanciation sociale précisée par les directives sanitaires : DEUX METRES DE DISTANCE TOUT EN REGARDANT BINGE !
- Le « mode survie » est leur mot de l’année.
- Ils partagent par inadvertance tout ce qu’ils font lors de leur cours en visioconférence : « Je suis dans la cuisine. Je coupe une pomme. Tout le monde peut-il voir la pomme ? »
- Leur SSPT (Syndrome de Stress Post-Traumatique) est de retour à cause d’une désorganisation effarante et les accable, comme lors de leur première année d’enseignement.
- Il n’est pas rare de les voir courir en cercle, une manifestation physique de l’expérience hybride de la roue de hamster.
- Une chaise sur deux à votre table à manger est peut-être recouverte d’un ruban adhésif de peinture.
- L’argent que votre famille dépensait auparavant pour aller manger au restaurant ou aller au cinéma est maintenant dépensé en désinfectant pour les mains, en masques jetables et en lingettes Clorox pour la classe.
- Il faut environ une heure pour que leurs « lignes de masque » disparaissent lorsqu’ils rentrent de l’école.
- Ça leur est arrivé de se réveiller la nuit en panique pour refaire leur plan de cours parce qu’ils avaient oublié de tenir compte des apprenants à distance.
- Ils sont sur le pont dès que quelqu’un éternue dans la maison.
- Ils ressentent une fatigue de « fin d’année » tous les vendredis.
- Ils ont mis à jour leur CV une douzaine de fois au cours des sept derniers mois.
Ce n’est pas facile d’être marié à un enseignant en ce moment. Ils sont tellement absorbés par leur travail qu’il ne leur reste pas grand-chose pour leur famille à la fin de la journée. Vivement le jour où nous reviendrons à un niveau normal d’épuisement et d’accablement !