Cours et exercices

Les différents procédés d’écriture et leurs effets

Les procédés d’écriture sont comme des couleurs sur la toile de divers genres littéraires, dynamisant le texte et captivant le lecteur. Examinons brièvement ces techniques, illustrées par des exemples, pour saisir ces outils que les auteurs emploient pour sculpter leurs écrits.

Définition simple

Un procédé d’écriture se définit comme « un moyen d’expression qui permet d’extraire du sens ou de créer un effet. » Autrement dit, c’est la maîtrise de l’usage des mots pour susciter des émotions, former des images et éveiller des sensations chez le lecteur.

Exemple : « Le repas est bon. »

  • Litote : « Ce n’est pas mauvais. »

Une façon subtile de dire que le repas est bon en utilisant la négation.

  • Phrase exclamative : « Que c’est délicieux! »

Montrer l’enthousiasme et l’intensité de l’appréciation.

  • Phrase interrogative : « Comment arrives-tu à cuisiner des plats si savoureux? »

Poser une question pour exprimer l’admiration, en utilisant des termes mélioratifs comme « savoureux » et un adverbe d’intensité « si ».

  • Hyperbole : « C’est divin. »

Utiliser une exagération pour montrer à quel point le repas est apprécié.

  • Énumération : « Le poulet, la sauce, les asperges, tout est bon! »

Lister les différents éléments pour souligner que chaque aspect du repas est délicieux.

Procédés d’écriture : liste

procédés d'écriture

Les procédés d’énonciation, ce sont les outils qui nous aident à saisir la situation de communication : les marques du locuteur, les marques du destinataire, les marques de lieu et de temps où l’énoncé voit le jour, l’attitude du locuteur envers son sujet (traces de modalisation), ainsi que le discours rapporté.

Le locuteur, c’est la personne qui parle. Il peut être l’auteur, le narrateur ou un personnage. Lorsque le locuteur se désigne, vous pouvez vous demander ce qu’il révèle de lui-même au lecteur. Parle-t-il beaucoup de lui ? En quels termes ? Que signifient ses choix de mots ? Ce sont des questions importantes à prendre en compte.

L’utilisation du mot « nous » donne l’impression que tous les élèves de la classe, y compris celui qui parle, sont considérés comme une seule entité.

Le destinataire dans un texte, qu’il soit un lecteur ou un personnage fictif ou réel, est la personne à qui l’on parle. On peut le repérer en observant les mots ou les marques de la deuxième personne, tels que « tu », « vous », « le tien », « ton », etc. Lorsqu’on identifie le destinataire, on peut analyser comment cela révèle la relation entre le locuteur et lui : est-ce que le locuteur est en position d’autorité, respectueux, en conflit, etc.? Cette relation peut influencer la manière dont le locuteur communique avec le destinataire, que ce soit pour le persuader, le faire agir, ou pour d’autres raisons.

L’utilisation de l’impératif et du tutoiement dans la communication entre Camille et le paysan met en lumière une relation de pouvoir. Camille apparaît comme l’autorité, tandis que le paysan se montre soumis et respectueux envers lui, notamment par l’utilisation de formules de politesse comme l’apostrophe honorifique et le vouvoiement.

Le lieu représente l’endroit où le locuteur se trouve au moment de son énoncé, tandis que le temps indique le moment où il parle.

Les indications temporelles « aujourd’hui » et « demain » nous montrent qu’au moment où Hermione s’exprime, elle ressent une pression urgente pour éloigner Pyrrhus. Elle veut éviter que ses sentiments pour lui ne deviennent évidents. 

La modalisation représente l’attitude et le point de vue du locuteur vis-à-vis de son sujet. Le locuteur peut rester neutre, exprimer des émotions particulières ou émettre un jugement sur ce dont il parle.

Les nombreux termes qui atténuent les réalités évoquées par le locuteur, comme lorsqu’ il parle de « deux ou trois » marchands, décrit l’espérance comme « légère », qualifie le commerce de « petit », et évoque seulement « quelques » vaisseaux, servent à mettre en évidence la modestie du Canada selon le point de vue du locuteur. Ces mots reflètent son mépris envers ce pays. L’utilisation du mot « barbares » avec une connotation négative accentue encore davantage cette perception négative.

Le discours rapporté, c’est quand quelqu’un parle ou pense à voix haute dans une phrase. On peut le repérer et l’analyser de différentes manières.

  • Le discours direct est cité avec des paroles entre guillemets et introduites par des verbes comme « dire » ou « répliquer ».
  • Dans le discours indirect, le contenu est rapporté sans citer exactement les paroles, généralement avec des mots introducteurs et des subordonnants.
  • Le discours indirect libre est une forme plus subtile où les paroles sont intégrées sans citation directe, avec des indications subtiles.

Le discours indirect libre se repère grâce à un changement dans le choix de la langue utilisée. Par exemple, on peut le remarquer par l’exclamation « Seigneur! » ou l’utilisation d’un langage familier comme le verbe « crever ». Dans ce cas, c’est clairement le personnage affamé qui exprime ses pensées et ses émotions, lançant cette remarque de manière spontanée et sincère.

Les procédés lexicaux dans l’écriture concernent le choix des mots. Bien que cela puisse sembler arbitraire à première vue, dans un texte littéraire, ce choix est significatif et contribue à l’expression du texte. Parmi une multitude de termes possibles, un écrivain doit sélectionner ceux qui captent au mieux les nuances de sens et les effets recherchés.

Le sens propre d’un mot, aussi appelé dénotation, fait référence à son sens premier et littéral, sans connotation ni interprétation.

Le verbe « jurer », qui exprime une décision prise de manière solennelle, porte davantage de poids que de simples affirmations. Il souligne ainsi l’engagement sérieux que le corbeau prend envers lui-même. Le fait que ce verbe soit placé en début de vers (ce qu’on appelle un « rejet ») renforce l’importance de cette décision prise par le corbeau.

Le sens figuré d’un mot correspond à son sens imagé, tandis que la connotation est le sens second d’un mot, qui s’ajoute à sa signification première. Ce sens est subjectif et dépend de l’interprétation individuelle.

Le verbe « se réchauffer » utilisé de manière figurée exprime le sentiment de réconfort que le personnage mourant éprouve en réaction au sourire de la locutrice.

Un champ lexical regroupe des mots liés à une même idée ou un même concept. La richesse d’un champ lexical se mesure à la quantité d’éléments qu’il inclut, ce qui renforce la représentation d’un thème majeur dans le texte ou d’une symbolique essentielle.

L’utilisation d’un champ lexical de la tristesse, composé de mots chargés d’émotion, met en évidence la tonalité lyrique du poème.

Le vocabulaire mélioratif reflète une perception positive du locuteur envers le sujet dont il parle, tandis que le vocabulaire péjoratif traduit une perception négative.

Le choix de termes péjoratifs, tels que le verbe « crier », les adjectifs « rauque » et « furieuse », ainsi que le nom « aboiement », attribués par le locuteur à la voix de Quasimodo, souligne la perception négative qu’il a du personnage. Selon lui, Quasimodo est vu comme un être sauvage, presque bestial, possédant à la fois une force puissante et une nature monstrueuse.

La variété de langue, également appelée niveau ou registre de langue, représente la manière caractéristique dont on s’exprime, associée à une classe sociale spécifique ou à une situation de communication particulière.

On classe généralement les variétés de langue en quatre catégories:

  • La langue soutenue
  • La langue courante
  • La langue familière
  • La langue populaire

Cette utilisation de la langue populaire, marquée par des anglicismes comme « dropper », une syntaxe orale comme « Y’a », et des régionalismes tels que « au coton », reflète de manière réaliste un langage typiquement québécois, associé à des locuteurs peu éduqués. Elle met en lumière une certaine familiarité entre le locuteur et son destinataire.

Les jeux lexicaux sont les méthodes imaginatives qu’un locuteur utilise pour donner aux mots une forme et une signification inhabituelles, surprenantes ou nouvelles. Pour cela, le locuteur peut inventer de nouveaux mots (néologismes), altérer une expression familière, déformer des mots existants avec une orthographe fantaisiste, ou jouer avec les différentes significations des mots (jeux de mots). Les possibilités sont variées.

Dans les contes, on rencontre fréquemment la conclusion classique : « Ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Cependant, le locuteur prend cette expression et la transpose dans une histoire d’amour adultère, où le personnage, après s’être marié, a de « nombreux amants » au lieu de nombreux enfants. Cette subversion de la formule traditionnelle ajoute une touche humoristique à l’histoire.

Les procédés syntaxiques et grammaticaux englobent la manière dont les phrases sont construites, incluant leur type (déclaratif, interrogatif, exclamatif, impératif), leur forme (positive, négative, active, passive, neutre, emphatique, personnelle, impersonnelle), la structure de la phrase (l’ajout ou l’omission de groupes de mots), les temps verbaux et les catégories grammaticales.

  • Phrase interrogative : pour poser une question à quelqu’un ou à soi-même. 
  • Phrase exclamative : pour exprimer un énoncé de manière émotionnelle ou passionnée.
  • Phrase impérative : pour encourager ou ordonner à quelqu’un de faire quelque chose. Lorsqu’on utilise une phrase impérative, le locuteur s’attend à ce que le destinataire suit l’instruction donnée.
La phrase négative

Une phrase peut prendre différentes formes : déclarative, interrogative, exclamative ou impérative, et elle peut être exprimée de manière positive ou négative. Normalement, la négation consiste à refuser ou à démentir le contenu d’une déclaration. Cependant, parfois, la négation est utilisée pour contester ce qu’un interlocuteur a dit, ce qu’on appelle la « négation polémique ».

La phrase passive

En opposition à la forme active (comme « Mon ami a posé des questions »), la forme passive est une structure où le sujet de la phrase n’est pas celui qui réalise l’action (par exemple, « Des questions ont été posées par mon ami »).

La phrase emphatique

Contrairement à la forme neutre (comme « J’aime le chocolat »), la phrase emphatique est généralement utilisée pour mettre en évidence ou insister sur un élément (par exemple, « C’est le chocolat que j’aime » ou « Moi, j’aime le chocolat »).

La phrase impersonnelle

La forme impersonnelle (comme « il est arrivé un accident ») est utilisée pour mettre l’accent sur l’événement ou le groupe verbal, contrairement à la forme personnelle (comme « Un accident est arrivé ») qui met l’accent sur le sujet ou l’agent de l’action.

  • L’ajout de compléments du nom : Un complément du nom est un élément qui, au sein d’une expression contenant un nom ou un pronom, apporte une information supplémentaire ou enrichit le sens de ce nom ou pronom.
  • L’ajout de compléments de phrase : Un complément de phrase est un élément qui enrichit le sens de toute la phrase en fournissant des informations sur les circonstances entourant l’événement, telles que le temps, le lieu, la cause, la conséquence, le but, etc.
  • La suspension : La suspension se produit lorsque l’on laisse une pensée inachevée ou que l’on marque une pause dans l’expression. On peut la repérer grâce à la présence de points de suspension.
  • L’ellipse : L’ellipse consiste à omettre des mots dans une phrase sans changer son sens. On peut reconnaître l’ellipse car on peut facilement ajouter les mots manquants pour rendre la phrase complète. Par exemple, dans la phrase « Je ferai le ménage et toi, le repas », on observe l’ellipse du verbe « faire » pour éviter de le répéter. Cependant, on peut compléter la phrase en ajoutant le verbe omis : « Je ferai le ménage et toi, tu feras le repas. »

Les temps verbaux indiquent généralement quand une action se produit. En ce qui concerne l’indicatif, voici les temps verbaux disponibles : plus-que-parfait, imparfait, passé simple, passé composé, présent, futur antérieur, futur simple, futur du passé (conditionnel présent) et futur antérieur du passé (conditionnel passé).

Pour identifier le temps d’un verbe, il faut examiner sa terminaison et, si nécessaire, consulter des tableaux de conjugaison. Les temps de l’indicatif servent à montrer si une action se déroule au moment où l’énoncé est fait, dans le passé, ou dans le futur. Par exemple, le présent indique une action au moment présent ou une vérité générale, l’imparfait montre une habitude, une action répétée dans le passé ou une demande atténuée, et le futur simple exprime une promesse, un ordre ou une prédiction. Les temps des autres modes verbaux sont plus limités et indiquent si une action est passée ou en cours.

  • Les déterminants : Un déterminant est un mot qui vient avant un nom et sert à préciser l’identité de l’être ou de l’objet qu’il qualifie, ou à indiquer une quantité.
  • Les noms : Un nom est un mot qui peut être accompagné d’un déterminant et d’un adjectif, et il sert à donner un nom à une personne, un objet ou une chose.
  • Les pronoms ; Un pronom est un mot qui sert à renvoyer à un élément du texte précédent ou à désigner une chose ou une personne en dehors du texte.
  • Les adjectifs : Un adjectif est un mot qui ajoute des informations supplémentaires à un nom ou à un pronom. Certains adjectifs servent à décrire plus en détail ce qui est exprimé, en permettant de mieux visualiser, entendre, sentir, etc. D’autres adjectifs servent plutôt à exprimer la perception ou l’attitude du locuteur par rapport à ce qu’il décrit.
  • Les verbes : Le verbe est un mot qui peut se conjuguer.
  • Les adverbes : Un adverbe est un mot qui ne change pas et qui modifie le sens d’un adjectif, d’un verbe ou d’un autre adverbe.
  • Les prépositions : Une préposition est un mot qui reste inchangé et qui sert à introduire des groupes nominaux (comme « pour la vie »), des pronoms (comme « pour tous »), des adverbes (comme « pour demain »), des subordonnées (comme « pour quand tu voudras ») ou des groupes prépositionnels (comme « pour dans trois jours »).
  • Les conjonctions : Une conjonction est un mot qui ne varie pas et qui sert à établir une relation entre deux éléments ayant la même fonction (coordination) ou entre un élément qui dépend de l’autre (subordination).

Les procédés stylistiques, également appelés figures de style, sont des techniques qui permettent de créer des effets dans un texte. Ils se distinguent des expressions neutres et ordinaires. Par exemple, au lieu de dire simplement « Il fait noir », on peut dire « La nuit est d’ébène », comme l’a écrit Jean Leloup dans sa chanson « L’Antiquaire ». Avec le temps, certaines de ces figures de style sont devenues des expressions courantes, comme l’hyperbole « mourir de faim » pour signifier avoir faim, ou la litote « Tu n’es pas bête » pour dire à quelqu’un qu’il est intelligent.

La comparaison

La comparaison consiste à rapprocher deux éléments ayant quelque chose en commun à l’aide d’un mot de comparaison, créant ainsi une image. À la différence de la métaphore, dans la comparaison, les deux éléments sont liés par un terme comparatif.

Pour repérer une comparaison, il faut identifier un mot de comparaison tel qu’un adverbe (comme), une locution (une espèce de, de même que, à l’image de, plus que, moins que…), un adjectif (tel, pareil, comparable, semblable…) ou un verbe (ressembler, paraître, sembler…).

Pour comprendre l’effet d’une comparaison, il faut se demander ce qu’elle ajoute à l’énoncé et quel trait commun elle met en valeur entre les deux éléments comparés.

La métaphore

La métaphore consiste à rapprocher deux éléments ayant quelque chose en commun sans utiliser de mot de comparaison, créant ainsi une image. Lorsqu’une métaphore est utilisée de manière récurrente tout au long d’un texte, on parle de métaphore filée.

La différence principale entre la métaphore et la comparaison réside dans l’absence de terme comparatif dans la métaphore.

La personnification

La personnification consiste à attribuer des caractéristiques humaines à des animaux, des objets ou des notions abstraites. Contrairement à l’allégorie, la personnification ne nécessite pas nécessairement une valeur symbolique dans un récit ou une description. De plus, elle peut également être utilisée pour doter les animaux et les objets de caractéristiques humaines.

Pour repérer une personnification, recherchez des noms, des adjectifs ou des verbes qui confèrent des qualités humaines à l’objet ou à l’animal. Pour comprendre son effet, interrogez-vous sur la manière dont ces qualités humaines enrichissent la perception de l’objet ou de l’animal et sur leur rôle dans le texte.

L’allégorie

L’allégorie est une figure de style qui représente une notion abstraite à travers un élément concret, souvent en utilisant une personnification dans un court récit ou une description symbolique. Contrairement à la personnification, l’allégorie a toujours une signification symbolique et est employée exclusivement pour illustrer des abstractions.

Pour repérer une allégorie, recherchez une histoire ou une description qui représente de manière simple et imagée une notion abstraite, comme l’amitié, l’injustice, la quête amoureuse, etc. Pour la comprendre, identifiez d’abord l’abstraction que le locuteur tente d’illustrer de manière concrète, puis analysez la signification symbolique de la description ou du récit présenté.

L’antithèse

L’antithèse est une figure de style qui consiste à rapprocher deux réalités de sens contraire au sein d’une phrase ou d’un ensemble de phrases. À la différence de l’oxymore, dans l’antithèse, les éléments opposés ne sont pas regroupés au sein d’une même expression, mais sont disposés dans l’ensemble de la phrase.

Pour repérer une antithèse, recherchez des éléments qui semblent s’opposer, comme la beauté/la laideur, le bien/le mal, l’obscurité/la lumière, la cruauté/l’amabilité, etc. Pour comprendre le sens de l’antithèse, interrogez-vous sur le contraste mis en évidence par cette opposition et comment il contribue à renforcer le message.

L’oxymore

L’oxymore est une figure de style qui consiste à associer dans un même groupe de mots deux termes ou expressions de sens opposés pour décrire une réalité unique. Contrairement à l’antithèse, où les éléments en opposition sont répartis dans la phrase, dans l’oxymore, ces termes contradictoires sont intimement liés au sein d’une même expression.

Pour identifier un oxymore, il faut rechercher des mots qui sont syntaxiquement liés (comme un nom suivi d’un complément du nom, un verbe suivi d’un complément du verbe, ou un adjectif suivi d’un complément de l’adjectif) et qui ont des sens opposés, tout en désignant une seule réalité.

Pour comprendre le sens d’un oxymore, il faut se demander quelle contradiction ou quel contraste cette combinaison de mots permet de mettre en avant.

La métonymie

La métonymie est une figure de style qui consiste à remplacer un terme par un autre avec lequel il a un lien logique, comme une relation de cause à effet ou de contenant à contenu. Par exemple, dans l’expression « être bien sous son toit », le mot « toit » est utilisé pour représenter la maison dans son ensemble, même si le toit n’est qu’une partie de la maison.

Cette figure de style se distingue de la périphrase, où un terme est remplacé par une expression qui a le même sens. Pour identifier une métonymie, il faut repérer un mot ou une expression qui, dans le contexte, ne peut être pris au sens littéral et qui désigne en réalité une autre réalité liée de manière logique. Par exemple, l’utilisation du nom d’un auteur pour désigner son œuvre est un exemple de métonymie.

Pour comprendre le sens de la métonymie, il faut se demander quel aspect particulier de la réalité désignée le locuteur cherche à mettre en évidence et dans quel but il le fait.

La périphrase

La périphrase est une figure de style qui consiste à utiliser une expression descriptive ou évoquant un terme au lieu de ce terme lui-même. Par exemple, au lieu de dire « le soleil », on pourrait utiliser la périphrase « l’astre qui nous éclaire et nous réchauffe » pour le décrire.

La différence entre la périphrase et la métonymie réside dans le fait que la périphrase remplace un terme par une expression qui le décrit, tandis que la métonymie établit des liens logiques entre deux réalités. Pour repérer une périphrase, il suffit de chercher une expression qui peut être simplifiée en un seul mot.

Pour comprendre le sens de la périphrase, il faut se demander quel aspect spécifique de la réalité désignée le locuteur souhaite mettre en évidence et quel est l’objectif de cette substitution.

L’euphémisme

L’euphémisme est une figure de style qui consiste à remplacer une réalité désagréable, choquante ou perçue négativement par une expression plus douce ou adoucie. Par exemple, on utilise souvent l’expression « troisième âge » ou « âge d’or » pour parler de la vieillesse, ou encore le terme « non-voyant » au lieu d’aveugle.

La différence entre l’euphémisme et la litote réside dans le fait que l’euphémisme est toujours utilisé pour adoucir une réalité déplaisante, tandis que la litote n’est pas nécessairement employée dans ce contexte. De plus, l’euphémisme vise à atténuer une réalité pour éviter de choquer, tandis que la litote a plutôt pour objectif de renforcer une idée.

La litote

La litote est une figure de style qui consiste à renforcer une idée en utilisant une expression atténuée. Par exemple, au lieu de dire « Il est beau », on pourrait utiliser la litote en affirmant « Il n’est pas laid ».

La différence majeure entre la litote et l’euphémisme est que la litote est souvent employée pour exprimer des idées plaisantes ou agréables, tandis que l’euphémisme vise à atténuer des réalités déplaisantes pour éviter de choquer. De plus, la litote est généralement formulée de manière négative, ce qui n’est pas le cas de l’euphémisme.

Pour comprendre une litote, il faut identifier l’idée que le locuteur cherche à renforcer et dans quel but il utilise cette figure de style.

L’antiphrase

L’antiphrase est une forme d’expression ironique qui consiste à dire le contraire de ce que l’on veut réellement exprimer. Il est important de noter que l’antiphrase n’est pas un mensonge, car son objectif est de faire comprendre le contraire de ce qui est affirmé, contrairement à un mensonge où l’intention est de faire croire à quelque chose de faux. Pour comprendre le sens d’une antiphrase, il faut se demander quel effet elle apporte à l’énoncé. Est-ce qu’elle permet au locuteur de renforcer son propos d’une manière particulière? Dans quel but est-elle utilisée? Peut-elle avoir pour objectif de faire rire, de choquer, de critiquer, de toucher émotionnellement, ou de susciter la réflexion chez le destinataire, par exemple ?

L’hyperbole

L’hyperbole est une figure de style qui consiste à exagérer une réalité dans le but de lui donner plus de force. Pour repérer une hyperbole, il faut rechercher des éléments de « démesure » tels que l’utilisation d’adverbes d’intensité (comme « si », « trop », « tant… »), de déterminants quantitatifs (comme « tous les », « des milliers », « une multitude… »), de structures comparatives (comme « plus… que », « moins… que, etc. ») ou de termes employés au sens figuré qui évoquent des images fortes comme la mort, l’éternité, l’abondance, etc.

Pour comprendre le sens d’une hyperbole, il est nécessaire de réfléchir à l’intention de l’auteur. Pourquoi amplifie-t-il cette idée ? Est-ce pour convaincre, susciter une réaction, critiquer, impressionner, faire rire, ou pour d’autres raisons ?

L’énumération et l’accumulation

L’énumération consiste en une succession de mots ou de groupes de mots de la même catégorie grammaticale. Par exemple, une énumération de noms, d’adjectifs, de verbes, etc.

L’accumulation est similaire à l’énumération, mais elle se caractérise par une succession de mots ou de groupes de mots qui représentent la même réalité ou qui sont étroitement liés par leur signification.

La différence entre l’énumération et l’accumulation réside dans le fait que les termes d’une énumération ne représentent pas nécessairement la même réalité, tandis que dans l’accumulation, ils sont tous liés à la même idée ou réalité.

Contrairement à la gradation, ni l’énumération ni l’accumulation ne suivent une progression croissante ou décroissante dans l’intensité ou l’importance des termes utilisés.

La gradation

La gradation est une figure de style qui consiste en une énumération de mots ou de groupes de mots disposés dans un ordre de progression croissante ou décroissante. Contrairement à l’énumération et à l’accumulation, la gradation suit une progression ordonnée, ce qui signifie que les termes utilisés augmentent ou diminuent en intensité ou en importance.

Pour comprendre une gradation, il est essentiel de se demander quel effet cette figure permet d’illustrer. La gradation est généralement employée pour amplifier un phénomène ou une idée, donc il est important de déterminer l’effet spécifique que la gradation produit. Est-ce un effet d’empressement, de panique, de désespoir, de ravissement, de découragement, ou autre? La gradation vise à renforcer l’impact émotionnel ou expressif du discours en utilisant cette progression ordonnée des termes.

La répétition et l’anaphore

La répétition est une figure de style simple qui consiste à répéter un mot ou un groupe de mots dans un texte. Elle peut être utilisée pour diverses raisons, telles que mettre l’accent sur une idée, renforcer un concept, créer un rythme, ou encore attirer l’attention du lecteur.

L’anaphore, quant à elle, est une forme spécifique de répétition qui se caractérise par la répétition insistante d’un mot ou d’un groupe de mots en tête de phrases, de vers, de paragraphes ou de strophes dans un texte. L’anaphore est souvent employée pour créer un effet de style ou pour mettre en relief une idée importante.

Pour comprendre le sens d’une répétition ou d’une anaphore, il est important de se demander pourquoi l’auteur a choisi de répéter ces mots avec insistance et quel impact cela a sur le texte.

Le pléonasme

Le pléonasme est une figure de style qui consiste à répéter volontairement une idée ou un concept en utilisant des mots redondants. L’utilisation délibérée du pléonasme, en tant que figure de style, sert à accentuer une idée ou à renforcer l’expression d’un phénomène, à l’opposé du pléonasme fautif considéré comme une faute de langage.

On peut utiliser le pléonasme intentionnellement à des fins stylistiques ou rhétoriques; il ne s’agit donc pas forcément d’une faute de langage. Pour comprendre le sens d’un pléonasme, il faut se demander pourquoi l’auteur a choisi de répéter certaines idées ou concepts de manière redondante et quel effet cela produit dans le texte.

Le parallélisme

Le parallélisme est une figure de style qui consiste à mettre en parallèle deux énoncés de même construction syntaxique. Contrairement au chiasme, qui suit le modèle A B B A, le parallélisme suit le modèle A B A B. Par exemple, dans la phrase « Plus le visage est sérieux, plus le sourire est beau, » A représente le sujet et B représente son attribut.

Le parallélisme est utilisé pour souligner des similitudes ou des contrastes entre des éléments comparés, créant ainsi une symétrie dans la construction des phrases qui peut amplifier le sens ou l’effet du message. Pour saisir la portée d’un parallélisme, il est essentiel d’analyser les éléments juxtaposés et d’évaluer l’impact de cette structure sur le texte.

Le chiasme

Le chiasme est une figure de style qui consiste à mettre en parallèle deux groupes de mots ou deux constructions syntaxiques similaires, mais inversés. Contrairement au parallélisme, qui suit le modèle A B A B, le chiasme suit le modèle A B B A. Un exemple célèbre de chiasme est la réplique des Trois mousquetaires d’Alexandre Dumas : « Un pour tous, tous pour un. »

Les auteurs utilisent souvent le chiasme pour générer un effet miroir dans la structure d’une phrase, soulignant ainsi une opposition ou une symétrie entre ses éléments. Pour saisir le sens d’un chiasme, on doit analyser les éléments rapprochés et considérer l’impact de cette structure inversée. Cela peut aider à mettre en lumière des contrastes ou des similitudes dans le texte.

Les procédés musicaux en littérature sont des techniques visant à créer une musicalité dans un texte en jouant avec le rythme et les sonorités des mots. Les écrivains choisissent leurs mots non seulement pour leur sens, mais aussi pour leur son. Cela crée une harmonie et une musicalité dans le texte. Certains auteurs utilisent des mots aux sonorités évocatrices, tandis que d’autres peuvent inventer des mots pour renforcer le sens du texte. Les rimes et le rythme, créés par la longueur des phrases, les enjambements et les pauses, sont également des éléments importants de la musicalité d’un texte, en particulier dans la poésie.

L’allitération

L’allitération, en tant que figure de style, implique la répétition d’un son consonantique spécifique, ou de sons de consonnes similaires, au sein d’une phrase ou parmi des mots proches. Cette technique peut, en outre, servir à susciter différentes sensations ou à créer des atmosphères particulières, grâce à l’emploi varié des catégories de sons-consonnes.

Par exemple, les consonnes occlusives (comme p, t, k, b, d, g) peuvent suggérer une certaine dureté, tandis que les fricatives (comme f, s, ch, v, z, j) évoquent souvent la douceur ou la sensualité. Les nasales (comme m, n, gn) s’associent au mystère ou à la profondeur, et les liquides (comme l, r) suggèrent la fluidité. Une forte concentration de sons de la même catégorie peut également créer un effet comique. 

De surcroît, pour comprendre l’effet d’une allitération, on doit analyser comment les sonorités utilisées s’accordent avec le propos ou l’ambiance générale du texte.

L’assonance

L’assonance, en tant que figure de style, se distingue par la répétition intentionnelle d’un son-voyelle identique, ou d’un son faisant partie de la même catégorie de sons-voyelles, au cœur d’une phrase ou au sein de mots soigneusement alignés. Cette approche vise non seulement à produire un effet harmonique sur le plan sonore mais aussi à enrichir le texte d’une dimension rythmique particulière.

L’enjambement

L’enjambement est une technique littéraire qui consiste à ne pas terminer une phrase à la fin d’un vers, mais plutôt à la poursuivre sur le vers suivant. Il peut également y avoir des rejets, où une partie de la phrase se trouve au début du vers suivant, ou des contre-rejets, où la phrase commence à la fin d’un vers. 

Pour comprendre l’effet de l’enjambement, il faut examiner si des phrases s’étendent sur plusieurs vers et déterminer si cette continuité a un lien avec le contenu du texte. Il est également important de noter la présence de rejets ou de contre-rejets, car cela peut mettre en valeur des mots ou des idées spécifiques dans le poème.

La longueur des phrases

La longueur d’une phrase dans un texte, qu’il soit en prose ou en vers, dépend du nombre de mots qu’elle contient ainsi que de la longueur de ces mots. De surcroît, pour comprendre l’impact de la longueur des phrases, il est important de se demander comment cette longueur contribue au rythme du texte et si ce rythme correspond aux émotions, à l’effet souhaité par l’auteur, ou à l’atmosphère générale du texte. En d’autres termes, la structure des phrases peut influencer la manière dont le lecteur ressent et interprète le texte.

Les pauses et l’accentuation

Des pauses, nommées « coupes » dans le texte versifié, rythment la lecture, survenant habituellement après une syllabe accentuée, soit une syllabe que l’on prononce avec plus d’intensité. En plus, la ponctuation utilisée dans un texte, qu’il soit en prose ou en vers, joue un rôle crucial dans l’indication de ces pauses. La virgule marque une pause courte, le point-virgule, les deux-points ou le tiret indiquent une pause moyenne, tandis que les points ou les points de suspension signalent une pause plus longue.

Le discours narratif est un type de discours par lequel un narrateur raconte une histoire qui implique des personnages, des actions, un cadre temporel et spatial. En effet, ce type de discours se compose principalement de l’histoire, qui représente le contenu raconté, et de la narration, qui décrit la façon dont on raconte l’histoire. Chacune de ces composantes possède des particularités qui contribuent à créer différents effets dans le récit. L’objectif de ce chapitre est d’explorer ces particularités du discours narratif afin de mieux comprendre leur fonction et d’apprécier les effets qu’elles produisent.

L’intrigue

L’intrigue d’une histoire englobe tous les événements, actions et gestes accomplis par les personnages. Elle tend à être généralement simple dans une histoire courte, comme une nouvelle, mais peut devenir plus complexe dans un roman.

Les personnages

Les personnages, également appelés protagonistes, jouent un rôle central dans l’intrigue en participant activement aux événements qui façonnent l’histoire et en influençant son développement.

L’espace et le temps

Dans un récit, l’intrigue consiste en une série d’événements impliquant les personnages et se déroulant dans un cadre spatial et temporel spécifique. Les personnages sont les acteurs de l’intrigue, tandis que le cadre spatial se réfère aux lieux où se déroulent les événements et le cadre temporel indique l’époque et la durée pendant lesquelles l’histoire se déroule. Analyser ces cadres permet de mieux comprendre leur impact sur l’histoire et les personnages.

Le narrateur

Le narrateur est la voix qui raconte l’histoire dans un récit. Il ne doit pas être confondu avec l’auteur. Le narrateur peut raconter l’histoire de l’intérieur en tant que personnage principal ou témoin, s’exprimant à la première personne, ou de l’extérieur à la troisième personne. Il est important de comprendre le point de vue du narrateur et la manière dont il influence l’histoire.

La focalisation

La focalisation, également appelée point de vue, se réfère à l’angle sous lequel le narrateur externe présente l’histoire. Il existe trois types de focalisation : interne, externe et zéro.

  • La focalisation interne se produit lorsque le narrateur est dans la tête d’un personnage, présentant uniquement son point de vue subjectif, ignorant ce que pensent les autres personnages. C’est le point de vue d’un seul personnage.
  • La focalisation externe se produit lorsque le narrateur est un témoin neutre des événements, ignorant les pensées des personnages. Son point de vue est objectif et distancié.
  • La focalisation zéro, également appelée omnisciente, se produit lorsque le narrateur sait tout, y compris les pensées, les désirs, les aspirations et l’avenir de tous les personnages. Il peut juger et commenter tous les événements du récit.
Le moment de la narration

Le moment de la narration dans un récit se réfère au moment où le narrateur raconte l’histoire par rapport aux événements de l’intrigue. Par ailleurs, il peut être ultérieur (après les événements), antérieur (avant les événements), simultané (pendant les événements) ou intercalé (une combinaison de ces moments). Le choix du moment de la narration influence la façon dont le lecteur perçoit l’histoire et les personnages, ainsi que le ton et la tension narrative de l’histoire.

L’ordre des événements

Le narrateur peut organiser son récit en disposant les événements dans un ordre continu (du présent au passé, du passé au présent, du présent au futur) ou dans un ordre discontinu (retour en arrière ou anticipation). 

Par ailleurs, pour repérer l’ordre des événements, il est utile de noter les marqueurs temporels et les changements de modes et de temps verbaux. L’effet créé par l’ordre des événements peut avoir un impact sur la façon dont le lecteur perçoit l’histoire et les personnages, ainsi que sur le rythme et la tension narrative de l’histoire.

La vitesse de la narration

La narration varie en vitesse, couvrant différents moments avec une rapidité qui peut résumer vite les événements, correspondre au temps réel, ralentir pour décrire en détail, ou s’interrompre pour se concentrer sur un aspect particulier. En effet, chacune de ces vitesses influence significativement le rythme et la tension dans le récit, modulant ainsi l’engagement du lecteur.

Les tonalités contribuent à donner du sens au texte et à influencer l’émotion et l’atmosphère ressenties par les lecteurs.

La tonalité lyrique

La tonalité lyrique dans une œuvre littéraire ambitionne d’émouvoir le lecteur, en exprimant de manière profonde les sentiments, les états d’âme et les aspirations de l’auteur. Par conséquent, elle engendre une ambiance à la fois poétique et chargée d’émotion.

La tonalité tragique

Une œuvre à tonalité tragique plonge les lecteurs dans une atmosphère de souffrance, car la fatalité frappe les personnages et l’histoire se termine de manière funeste.

La tonalité comique

La tonalité comique a pour objectif de provoquer le rire chez le public. Pour y parvenir, un auteur peut utiliser différentes techniques, notamment le comique de geste (telles que les mimiques des personnages), le comique de situation (comme les quiproquos), le comique de caractère (exagération d’un trait de caractère particulier) ou le comique de mots (jeux de mots, hyperboles, etc.).

La tonalité dramatique

Elle est souvent liée au discours narratif, et son objectif principal est de créer du suspense en utilisant de nombreux événements dans l’intrigue et en explorant les émotions des personnages alors qu’ils font face à diverses épreuves.

La tonalité épique

Une œuvre à tonalité épique vise à éveiller l’admiration ou l’indignation du lecteur, en narratif des faits héroïques accomplis par des personnages exceptionnels. Ces héros, souvent des figures légendaires qui transcendent la réalité, réalisent des exploits remarquables, principalement dans des contextes de bravoure et de guerre, illustrant ainsi la grandeur et la noblesse de leurs actions.

La tonalité fantastique

L’auteur d’une œuvre à tonalité fantastique cherche à immerger le lecteur dans un monde mystérieux et angoissant, en y incorporant des éléments surnaturels tout en maintenant un cadre apparemment ancré dans la réalité.

La tonalité polémique

Dans un texte à tonalité polémique, l’auteur cherche activement à initier un débat ou une controverse autour d’un sujet donné. Pour ce faire, il exprime des opinions tranchées, conteste vigoureusement les idées opposées, et utilise des arguments persuasifs pour convaincre ses lecteurs de sa perspective. Ce faisant, il vise non seulement à défendre sa position avec fermeté mais aussi à influencer l’opinion publique en faveur de son point de vue.

La tonalité didactique

Effectivement, les œuvres à tonalité didactique visent à instruire ou à éduquer les lecteurs. Ainsi, dans ces textes, les auteurs ont pour objectif d’apporter des connaissances, d’expliquer des concepts, de transmettre des leçons, ou d’informer le public sur un sujet particulier. En outre, la tonalité didactique se caractérise par un ton informatif, explicatif et pédagogique. De surcroît, les auteurs utilisent souvent cette technique dans les ouvrages de non-fiction, les manuels scolaires, les essais, les guides pratiques et autres types de textes destinés à l’apprentissage et à l’éducation.

Références :

  • ARCAND, Richard. Les Figures de style : Allégorie, ellipse, hyperbole, métaphore. Montréal : Les Éditions de l’Homme, 2004.
  • BACRY, Patrick. Les Figures de style. Collection Sujets. Paris : Belin, 1992.
  •  BONHOMME, Marc. Les Figures du discours. Paris : Seuil, 1998.
  •  CHARTRAND, Suzanne-G., Denis AUBIN, Raymond BLAIN et Claude SIMARD. Grammaire pédagogique du français d’aujourd’hui. Boucherville : Graficor, 1999.
  •  DUPONT, L. De l’analyse grammaticale à l’analyse littéraire. Bruxelles : Marcel Didier éditeur, 1962.
  •  DUPRIEZ, Bernard. Gradus : Les Procédés littéraires. Paris : Union générale d’Éditions, 1984.
  •  KLEIN-LATAUD, Christine. Précis des figures de style. Collection Traduire, Écrire, Lire. Toronto : Éditions du Gref, 2001.
  •  ROBRIEUX, Jean-Jacques. Les Figures de style et de rhétorique. Paris : Dunod, 1998.
  •  SUHAMY, Henri. Les Figures de style. Collection Que sais-je? Paris : Presses universitaires de France, 1981.

11 commentaires

  1. Merci pour cet article qui est très utile et donne l’essentiel pour réussir son étude de texte.
    Merci à toute l’équipe derrière.

  2. J’ai bien apprécié votre approche concise et bien documenté quant à la manière de bien écrire. C’est très pratique et m’y réfère parfois quand je n’ai pas le temps de consulter les explications encyclopédiques dès lors qu’on recherche une règle, un conseil, une explication. Un détail m’a interpelé, Notre Dame de Paris de Victor Hugo » n’est pas paru en 1931 mais un siècle avant, simple coquille qu’il convient de rectifier rapidement.
    Bien à vous

  3. Très indispensable, cela m’a permis de me remémorer certaines notions perdues.

  4. C’est trés illustrant. Sa resume de manière concue un certain nombre de notions

  5. je souhaite avoir un sujet corrigé sur le Travail d’écriture en Français

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