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Le behaviorisme : définition, avantages et principes

Le behaviorisme vient de la tradition anglo-saxonne de la philosophie empiriste. Ses ancêtres sont : John Locke, David Hume. Il se développe aux États-Unis entre le début du XXe siècle et les années 1960. Ses principaux penseurs sont Pavlov, Watson, Guthrie, Skinner et Gagné.

Le behaviorisme ou le comportementalisme se veut une psychologie scientifique fondée sur l’observation et l’expérimentation empiriques des phénomènes comportementaux.

Les êtres vivants apprennent en fonction des conséquences de leurs actions: leurs comportements sont soit renforcés soit non récompensés par l’environnement.

Apprendre, c’est donc modifier un comportement (une réponse) en fonction des réactions qu’il engendre. Plus un comportement est renforcé, plus il tend à se répéter. Donc, qu’est ce que le behaviorisme? Et quels sont ses principes?

Qu’est-ce que le behaviorisme ?

Le behaviorisme ou le comportementalisme a toujours eu un statut un peu particulier en éducation. Dans ce courant, toute intervention éducative, psychologique ou sociale se fonde sur des données mesurables et quantifiables obtenues grâce à des études qui respectent les principes de la méthode scientifique.

Le behaviorisme est une approche qui propose une science appliquée de l’enseignement, comme la biologie propose une science appliquée de la médecine. L’approche behavioriste doit sa notoriété à John Broadus Watson (1878-1958), l’un de ses fondateurs. Watson a été le fondateur de l’école comportementaliste de la psychologie. Il a étudié les phobies dans le cas du petit Albert, ce qui lui a valu une certaine notoriété.

Skinner, dans La révolution scientifique de l’enseignement, remet en cause les pratiques d’enseignement ou l’élève est passif devant une enseignante qui communique son savoir.

De nombreux modèles d’enseignement issus du behaviorisme sont actuellement en vigueur dans plusieurs pays, particulièrement dans les pays anglo-saxons. Ces modèles d’enseignement accordent une importance capitale à l’impact mesurable d’un enseignement de qualité supérieure.

Le mouvement comportementaliste prône, au nom d’une meilleure formation des citoyens, la nécessité d’une application massive de la science de l’enseignement qui remplacerait les aléas d’un art de l’enseignement.

Le behaviorisme dans l’enseignement

Le behaviorisme met de l’avant des modèles d’enseignement, qui comprennent l’enseignement programme , le tutorat systématique et le programme START, l’enseignement de précision, l’enseignement personnalise et la pédagogie de la maîtrise , ainsi que l’enseignement direct.

 Au sens strict, le terme ≪behaviorisme≫ ou ≪comportementalisme≫ désigne la philosophie de la science qui étudie les interactions de l’individu avec l’environnement. On ne doit pas le confondre avec la modification du comportement et l’analyse appliquée du comportement, qui sont des disciplines qui découlent du behaviorisme.

L’analyse appliquée du comportement, utilisée dans plusieurs champs comme la psychologie, l’éducation et la sociologie, concerne les applications des théories béhavioristes. Ainsi, le behaviorisme contribue depuis longtemps aux domaines de l’enseignement et de l’apprentissage au moyen de la recherche appliquée et de l’intervention.

Cependant, les enseignantes ne connaissent que les rudiments de la modification du comportement, utilisée pour la gestion de classe. Elles maîtrisent généralement peu les théories béhavioristes de l’apprentissage et les modèles d’enseignement béhavioristes, qui ne figurent habituellement pas au programme de formation des enseignantes.

Les 8 principes du behaviorisme

Les 8 principes du behaviorisme

S’il est vrai que les grands modèles théoriques ont éclaté dans les dernières décennies, ce sont les approches mentalistes qui dominent dans les programmes de formation des enseignantes et des pédagogues. Or, le courant béhavioriste radical se situe à l’opposé même du courant mentaliste.

Le mentalisme est l’appellation philosophique des approches qui postulent qu’une dimension interne mentale se distingue de la dimension comportementale, et que cette dimension mentale cause directement l’effet comportemental ou agit comme médiatrice des comportements.

Une enseignante mentaliste croit qu’il faut nécessairement changer ce qui se passe dans la tête de l’apprenant pour qu’il produise la réponse attendue. Une enseignante béhavioriste, pour sa part, ne croit pas que ce soit utile, puisque la pensée de l’élève n’a pas préséance sur ses autres comportements.

Le behaviorisme diffère des autres modèles éducatifs puisqu’il juge contre-productif de chercher les causes des comportements ailleurs que dans les influences biologiques ou environnementales. Le courant béhavioriste fait parfois l’objet de critiques virulentes à cause de son radicalisme, qui rompt avec les fondements philosophiques partages par les autres courants, et aussi à cause du style provocateur de Skinner qui alimente la polémique. Son cas est semblable à celui de Darwin, qui a eu à combattre la fureur de ceux qui s’opposaient à sa théorie de l’évolution, qui explique la création de la vie par des faits strictement biologiques, sans avoir recours à un être suprême. voici les principes du behaviorisme :

1. L’association 

Le fait de relier une action particulière à un résultat particulier est ce qui définit l’association. Afin de formaliser l’apprentissage associatif, Thorndike a créé des problèmes à résoudre pour des chats et a observé leur comportement lorsqu’ils tentaient de trouver comment les ouvrir. Plus le nombre de tentatives échouées augmente, plus le nombre d’erreurs diminue.

Les chats apprennent de leurs erreurs, car les accidents réussis leur permettent de choisir la bonne action. Le béhaviorisme n’existait pas encore lorsque les psychologues étaient à la recherche d’une psychologie scientifique en 1898.

2. Le conditionnement

Dans les expériences de Pavlov (et plus tard de Skinner), le conditionnement est un type d’apprentissage.

Il existe deux types de conditionnement : un réflexe (l’expérience originale de Pavlov avec la salivation de son chien), qui est le terme original de Pavlov pour le conditionnement classique (également connu sous le nom de conditionnement réactif), ou une réaction physiologique, un état émotionnel (le chien de Pavlov salivant lorsqu’il entend la musique). En revanche, le conditionnement opérant (terme de Skinner) consiste à ne plus faire intervenir un réflexe, mais à déclencher un comportement volontaire par un stimulus, et à renforcer positivement ce comportement s’il se produit.

3. La loi de l’effet

Après avoir observé que l’apprentissage par essai et erreur (association) était responsable des résultats, Thorndike a découvert la loi de l’effet (l’effet de l’action sur le résultat) après avoir mené de nombreuses expériences. L’objectif ici est d’appliquer le conditionnement opérant. On dit qu’une réponse a plus de chances d’être répétée si elle entraîne une satisfaction pour l’organisme et d’être abandonnée si elle provoque une souffrance.

On peut déduire de la phrase précédente que si un stimulus conduit à une situation dans laquelle une réponse est requise et que l’état de satisfaction qui en résulte est appris, le comportement appris sera plus susceptible d’être répété. Skinner est ainsi devenu le premier pionnier du comportementalisme, fondateur des théories stimulus-réponse (S-R). Il a ensuite ajouté la loi de l’exercice, qui stipule que les connexions sont renforcées par la pratique et affaiblies si la pratique est interrompue (S-R).

 4. Comportement 

Le manifeste de Watson de 1913 est aujourd’hui considéré comme la pierre angulaire du behaviorisme. Il critique l’introspection comme méthode d’étude des processus mentaux et préconise plutôt l’étude du comportement. Selon Watson, la psychologie devrait s’intéresser à l’étude du comportement humain, et non aux processus mentaux. Il explique comment la psychologie devrait se concentrer sur l’étude du comportement plutôt que sur les pensées, les objectifs, les sentiments, les états de conscience et autres processus mentaux.

5. Tabula rasa

Selon Watson, l’esprit humain naîtrait vierge et serait ensuite formé et impressionné par l’expérience comme s’il s’agissait d’un film ou d’une plaque de cire. En d’autres termes, Watson exprime l’idée épistémologique philosophique selon laquelle l’expérience humaine serait capable de marquer, de façonner et d’imprimer l’esprit humain comme un film ou une plaque de cire. Cette nature passive de l’esprit s’oppose à l’activité de l’esprit.

6. Le renforcement 

Une réponse est maintenue ou augmentée par un événement. Elle est généralement positive si elle entraîne une satisfaction (le pigeon reçoit des graines lorsqu’il appuie sur le bon bouton) ou douloureuse lorsqu’elle entraîne une punition (le pigeon reçoit un choc électrique lorsqu’il ne le fait pas). Lorsque l’instructeur entre dans la classe et demande aux apprenants de se lever, il s’agit d’un renforcement positif.

Skinner définit les contingences de renforcement comme les environnements qui produisent un comportement spécifique. Outre leurs formes courantes, un certain nombre de renforcements accompagnent la formation : félicitations, indifférence, réprimandes, punitions, encouragements, etc. Skinner parle de « contingences de renforcement » comme d’un concept pour désigner les environnements qui produisent un comportement spécifique. Selon Skinner, une contingence est « une combinaison spéciale de circonstances, de comportement et de conséquences qui produit ce comportement. »

7. La discrimination

La discrimination est la capacité à distinguer un stimulus d’un autre. Le renforcement d’un stimulus par rapport à un autre peut être utilisé pour entraîner les sujets à la discrimination.

8. L’imitation

Il s’agit du processus consistant à copier le comportement d’une autre personne. La théorie du déterminisme réciproque de Bandura (1961) identifie l’imitation comme une source importante d’apprentissage. Il pense que le comportement humain s’apprend par l’interaction sociale et l’imitation, et non de manière génétique ou instinctive.

Théorie de skinner

De la même façon, un siècle plus tard, on accepte mal que Skinner affirme que l’apprentissage humain se produit sans la participation d’entités telles que la conscience, l’esprit, le libre arbitre, l’autodétermination, le schème, l’unité de traitement central de l’information, etc. Pourtant, ces entités ne sont pas des causes possibles des comportements selon les béhavioristes.

Les phénomènes que ces entités révèlent (comme la perception, l’attention, la rétention, la prise de décision, le raisonnement ou la résolution de problème) peuvent certes être pris en considération dans une analyse scientifique du comportement. Mais ce sont d’autres comportements à expliquer par leur relation à l’environnement, simplement dit.

Pour les béhavioristes, c’est une quête vaine que de recourir à de telles variables internes de la personne pour expliquer ses comportements. En d’autres mots, ces variables sont des causes fictives dont les effets ne peuvent pas être démontrés.

Le behaviorisme, la pensée ou la cognition

Le behaviorisme est le seul courant qui tente de rendre compte des phénomènes relies à l’enseignement et a l’apprentissage en se basant seulement sur des données matérielles observables. En ce sens, le behaviorisme se rapproche des sciences naturelles. Contrairement à une croyance répandue, le behaviorisme radical ne nie aucunement l’existence de la pensée ou de la cognition ni des émotions ou du domaine socio-affectif. Il ne minimise pas non plus l’intérêt d’étudier ces facettes. Ce qu’il remet en question a trait au rôle causal ou déterminant que l’on attribue aux entités immatérielles internes de la personne.

Si beaucoup d’enseignantes expliquent intuitivement la conduite de leurs élèves par leur pensée ou leur réflexion, les éducatrices béhavioristes n’accordent pas un rôle si spécial aux facultés dites supérieures.

Pour les béhavioristes, la pensée ou la cognition se définit comme un ensemble de comportements internes. Selon eux, l’apprentissage de la cognition s’explique de la même façon que les comportements externes (gestuels ou verbaux). Ainsi, les béhavioristes admettent qu’une action puisse être planifiée, comme un exposé que l’on prépare mentalement. Mais les comportements de planification (privés internes) tout comme les comportements de communication (publics externes) s’expliquent par les mêmes processus d’apprentissage opérant.

L’influence de behaviorisme sur l’apprentissage

Du point de vue de la science, pour influer de manière significative sur l’apprentissage, il importe de connaitre ses causes et d’agir sur elles. Les béhavioristes situent la cause du comportement dans la relation fonctionnelle entre le comportement et l’environnement dans le processus de renforcement. Autrement dit, là où l’on peut intervenir dans l’enseignement, c’est sur les événements de la classe plutôt que sur ce qui pourrait se passer dans la tête des apprenants, dans leurs motivations ou leurs intentions.

Plusieurs types de renforçateurs existent. Il y a des renforçateurs matériels (une récompense monétaire ou une friandise), sociaux (le sourire de l’enseignante ou le pouce levé symbolisant la réussite) et aussi des renforçateurs liés à la tâche, c’est-à- dire ceux qui sont intrinsèques au comportement (et non à la personne) puisqu’ils en font partie intégrante. Par exemple, lire un roman ou jouer du violon sont des comportements qui peuvent être gratifiants par eux-mêmes : on peut apprécier un texte en le lisant ou apprécier la musique en la produisant.

Approche cognitiviste : application aux sciences de l’éducation et l’enseignement

Dans le behaviorisme, l’enseignement se voit comme une science appliquée et l’enseignante est une observatrice et une expérimentatrice. Elle a donc des affinités avec la scientifique professionnelle, le médecin ou le psychologue, par exemple.

L’enseignante doit non seulement intervenir en utilisant des méthodes d’enseignement éprouvées (evidence-based, teaching). Mais aussi les mettre elle-même à l’épreuve dans sa classe, particulièrement lorsque les élèves rencontrent des difficultés. Elle doit donc apprendre à faire des observations de façon systématique. Et aussi à colliger des mesures et surtout à réguler son enseignement en fonction des apprentissages des élèves. Puisque du point de vue béhavioriste l’apprentissage se définit dans les faits comme un changement de la fréquence du comportement. Cette fréquence augmente ou diminue, c’est cette fréquence qui devient la mesure centrale et privilégiée à recueillir.

Pour réguler son enseignement et le rendre plus efficace, l’enseignante doit déterminer la dynamique des séquences de l’apprentissage. Elle doit aussi obtenir la mesure exacte des acquisitions des élèves. L’enseignante béhavioriste se voit comme une expérimentatrice de l’enseignement. Elle peut mettre à l’épreuve sa pratique et en évaluer rapidement et rigoureusement l’impact sur l’apprentissage des élèves.

Tout comme la scientifique, elle manipule systématiquement une variable, identifiée précisément chez quelques élèves ou un seul. Garon et Theoret justifient la mise en place d’une intervention béhavioriste dans des classes du primaire afin d’augmenter l’effort des élèves en mathématique et en français.

C’est l’approche qui a mis en valeur l’analyse visuelle des données quantitatives du comportement sur un graphique, qui est un outil précieux pour l’enseignement ou la recherche. C’est par le simple examen de la variation dans la fréquence du comportement de l’élève, en réaction aux modifications d’un aspect de l’enseignement, que la méthode expérimentale des cas uniques devient pertinente pour l’enseignante, qui obtient ainsi l’information suffisante pour moduler son intervention éducative.

Théorie cognitiviste : conception de l’apprentissage

Un apprentissage

Un apprentissage peut survenir de façon accidentelle. Il peut se faire dans le cadre d’évènements organisés intentionnellement à cet effet. Les apprentissages surviennent tout au long de la vie, de la période prénatale jusqu’à la mort. Ils surviennent tout naturellement et parfois en une seule occasion.

Bien que chaque individu ait son histoire personnelle en matière d’apprentissages, la fréquentation scolaire impose une très grande part d’apprentissages planifiés et organisés par les enseignants.

Pour cette raison même, les béhavioristes estiment que l’efficacité du système éducatif doit primer. L’enseignant, qu’il s’agisse du parent ou de l’enseignante, se voit par les béhavioristes comme ayant une influence majeure sur l’apprenant. C’est l’organisateur des événements qui déterminent les apprentissages de l’élève.

L’enseignement doit s’ajuster à l’apprentissage de l’élève. C’est-à-dire qu’il doit être adapté en fonction des changements qui surviennent dans son comportement. Il va sans dire que dans la conception béhavioriste, l’élève doit agir pour apprendre.

Le comportement

Le comportement est un phénomène naturel. Il se définit comme une manifestation des gestes, des paroles, des émotions et des pensées d’un être humain.

Dans le courant béhavioriste, un comportement doit être observable et mesurable. C’est l’observateur externe ou encore un individu peut rapporter son comportement interne (inaccessible aux autres). C’est-à-dire celui qui peut décrire ses réflexions ou ses émotions.

Avantages et limites du behaviorisme

Le behaviorisme est une théorie pédagogique utilisée dans l’enseignement depuis plus d’un siècle. Il met l’accent sur l’importance de l’apprentissage par le comportement et l’observation, plutôt que par l’instruction verbale.

Le behaviorisme ( ou le comportementalisme ) et le cognitivisme sont efficaces pour aider les enseignants à comprendre comment les enfants apprennent le mieux. Ces théories sont basées sur l’idée que les enfants apprennent plus efficacement lorsqu’ils reçoivent une rétroaction immédiate sur leurs comportements.

Les avantages du comportementalisme comprennent une motivation accrue des élèves, une meilleure attention des élèves. Et aussi une utilisation plus efficace du temps des enseignants. L’approche béhavioriste comprend des objectifs clairs, des progrès mesurables, des résultats rapides. Et aussi la possibilité d’être utilisé dans n’importe quel environnement.

Le behaviorisme est une approche de la psychologie qui se concentre sur les comportements observables et mesurables. Il comprennent une meilleure rétention des élèves, et un intérêt accru des élèves pour l’apprentissage. Et également un engagement accru avec le matériel et une meilleure réussite globale des élèves. Ce type de thérapie a le potentiel d’aider les enfants et les adultes souffrant de diverses conditions telles que l’autisme, le TDAH, la dépression, l’anxiété, etc.

Les limites comprennent le fait qu’il n’y a aucune preuve concrète pour prouver si oui ou non les approches comportementales entraînent réellement de meilleurs résultats d’apprentissage pour les élèves.

De surcroît, on critique le behaviorisme car il est réductionniste et incapable d’expliquer le fonctionnement des pensées et des émotions. Il existe également de nombreuses limites au comportementalisme, telles que son incapacité à tenir compte des différences individuelles dans les styles d’apprentissage ainsi que son manque de compréhension de la façon dont les gens apprennent les uns des autres.

CONCLUSION

Le behaviorisme se fonde essentiellement sur l’idée qu’une science du comportement est possible. Et par extension, qu’une science de l’enseignement en découle.

Ce courant propose, au moyen de l’application des théories de l’apprentissage ( behaviorisme, cognitivisme, constructivisme, socio-constructivisme, connectivisme), des méthodes d’enseignement. Et des techniques d’intervention qui rejoignent le mouvement actuel en éducation, mouvement qui privilégie des pratiques dont l’efficacité a été démontrée scientifiquement.

À cet égard, maintes recherches ont montré que les modèles et les techniques d’inspiration béhavioriste produisent des effets bénéfiques. Il va sans dire que les enseignantes doivent connaitre non seulement les techniques et les stratégies d’intervention éducative. Mais aussi les modèles et les théories d’enseignement qui sous-tendent ces pratiques pour pouvoir faire des choix éclairés. Et pour les utiliser de manière flexible et efficace.

Pour atteindre les buts des programmes de formation, les enseignantes gagneraient à mieux connaitre les diverses théories de l’apprentissage. Et les concepts qui leur sont associés, en approfondissant plus particulièrement ceux du conditionnement opérant. Ces connaissances leur fourniront les clés nécessaires à la compréhension des processus qui sont en jeu dans l’acquisition, la fluidité, le maintien et la généralisation des connaissances ainsi que des habiletés cognitives, affectives et sociales.

Sources :

  • Carole Raby et Sylvie Viola , VERS DES PRATIQUES D’ENSEIGNEMENT. Modèles d’enseignement et théories d’apprentissage; Pour diversifier son enseignement, Les Editions CEC inc. 2016
  • Skinner, B.F. (2012). Walden 2, communauté expérimentale (ISBN 978-2848352299)
  • Journal of the Experimental Analysis of Behavior

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