Les 5 méthodes d’enseignement
Enseigner, ce n’est pas seulement transmettre un savoir, c’est organiser les conditions qui permettent aux élèves de s’en emparer. Or, il n’existe pas une seule manière d’y parvenir. Les méthodes d’enseignement ne sont pas de simples techniques, ce sont des choix pédagogiques qui traduisent une certaine conception de l’apprentissage et de la place de l’élève.
Comment faire en sorte que les élèves ne se contentent pas de retenir des informations, mais qu’ils les comprennent, les questionnent, les réinvestissent ? Doit-on leur apporter le savoir de façon structurée, ou leur permettre de l’explorer librement ? Rien n’est évident, tout est affaire de posture, d’intention et de contexte.
Méthode d’enseignement : définition
Une méthode d’enseignement, c’est une façon d’organiser les apprentissages. Elle repose sur un ensemble de principes qui déterminent le rôle de l’enseignant, la place de l’élève, les interactions en classe et les outils mobilisés.
Mais une méthode n’est pas un protocole figé. Elle doit s’adapter au contexte, aux besoins des élèves, aux objectifs poursuivis. L’efficacité pédagogique ne réside pas dans l’application d’une méthode en soi, mais dans la manière dont elle est mise en œuvre.
C’est pourquoi il est essentiel de ne pas réduire les méthodes d’enseignement en didactique à une opposition caricaturale entre méthodes « traditionnelles » et méthodes « modernes ». L’important est de comprendre leurs logiques, leurs apports respectifs et leur complémentarité.
Pourquoi une diversité de méthodes est-elle nécessaire ?
L’histoire de l’éducation a vu s’affronter plusieurs courants :
- Les méthodes traditionnelles, où l’enseignant expose un savoir structuré à des élèves considérés comme récepteurs.
- Les méthodes modernes, qui placent l’élève au centre et l’encouragent à construire son apprentissage.
On retrouve cette opposition dans la distinction entre les méthodes d’enseignement traditionnel et les méthodes modernes. Pourtant, opposer ces deux approches est une impasse. Aucune méthode ne se suffit à elle-même, et l’enjeu pour l’enseignant est d’articuler intelligemment ces différentes approches.
Prenons l’exemple de l’enseignement direct. On le critique souvent pour son caractère descendant, mais il est indispensable pour structurer des connaissances précises. À l’inverse, l’enseignement interactif permet aux élèves d’être acteurs de leur apprentissage, mais il peut être inefficace si les bases ne sont pas bien posées en amont.
L’enseignant n’a pas à choisir entre ces méthodes, mais à les doser, les combiner, les adapter. Car une méthode efficace n’est pas celle qui s’impose à tous de manière uniforme, mais celle qui permet à chaque élève d’entrer dans l’apprentissage et de progresser.
Les méthodes d’enseignement en didactique
Les méthodes d’enseignement traditionnel et les méthodes modernes peuvent être catégorisées en cinq groupes.

1. L’enseignement direct
Enseigner, c’est rendre accessible ce qui ne l’est pas d’emblée. Or, certains savoirs exigent un cadre structuré, une progression rigoureuse, une transmission claire. L’enseignement direct s’inscrit dans cette logique : il repose sur une transmission explicite du savoir, guidée par l’enseignant, qui structure les apprentissages et accompagne pas à pas l’élève dans la compréhension.
Longtemps dominante, cette approche est aujourd’hui parfois critiquée. Trop rigide ? Trop descendante ? Peu engageante pour l’élève ? Pourtant, elle demeure un levier fondamental pour structurer la pensée et poser des bases solides, à condition d’être utilisée intelligemment. Car enseigner directement ne signifie pas asséner un savoir figé, mais donner aux élèves les clés pour le saisir et le questionner.

L’enseignement direct : un cadre structurant pour l’apprentissage
Dans les méthodes d’enseignement en didactique, l’enseignement direct repose sur un principe simple : l’enseignant est la source principale du savoir. Il ne laisse pas l’élève chercher seul, mais oriente son attention, explicite les concepts et guide l’apprentissage par étapes.
Cette méthode suit généralement un schéma progressif :
- L’introduction : capter l’attention, poser le cadre, rappeler les acquis antérieurs.
- La présentation structurée : exposer clairement la notion, donner des repères précis.
- La pratique guidée : accompagner l’élève dans des exercices progressifs.
- La pratique autonome : permettre à l’élève de réinvestir seul les apprentissages.
- L’évaluation : vérifier la compréhension et ajuster si nécessaire.
Loin d’être figée, cette structure sécurise l’apprentissage. Elle permet d’expliciter les attentes, de donner du sens aux savoirs, d’accompagner progressivement l’élève vers l’autonomie.
Les applications concrètes de l’enseignement direct
Dans l’enseignement de la langue française, par exemple, l’enseignement direct reste un outil puissant. Lorsqu’il s’agit d’acquérir des règles grammaticales ou du vocabulaire, l’élève ne peut pas tout deviner seul. Il a besoin d’un cadre clair, d’exemples précis, d’une progression logique.
C’est ce que propose la méthode démonstrative : montrer avant de faire faire. En classe de français, cela peut prendre la forme d’une analyse guidée d’un texte avant de demander aux élèves de produire eux-mêmes une analyse. L’enseignant éclaire le chemin avant de laisser l’élève s’y aventurer.
De même, en mathématiques, certaines notions nécessitent un enseignement structuré et explicite. Un concept complexe, comme la résolution d’une équation, ne s’acquiert pas par simple découverte. Il faut d’abord montrer, expliciter, démontrer avant de laisser l’élève expérimenter.
L’enseignement direct à l’école primaire : un cadre nécessaire
Dans les méthodes d’enseignement à l’école primaire, l’enseignement direct joue un rôle essentiel. À cet âge, les élèves ont besoin de repères clairs, de progressions structurées, d’une guidance explicite. Laisser un enfant seul face à un concept nouveau, sans accompagnement, serait le condamner à l’échec.
L’enseignant ne se contente pas d’enseigner, il scaffolding, il échafaude l’apprentissage en proposant des supports visuels, des répétitions, des reformulations. L’enfant apprend d’abord en s’appuyant sur l’enseignant, avant de pouvoir s’approprier les savoirs.
Mais cette guidance ne signifie pas que l’élève est passif. Un bon enseignement direct alterne moments d’explication et phases d’interaction, pour maintenir l’engagement et favoriser la compréhension active.
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2. L’enseignement indirect
On n’apprend pas seul, mais on n’apprend pas non plus en restant spectateur. L’élève n’est pas un récipient que l’enseignant remplit, il est un acteur en construction, qui doit être mis en situation, confronté à des problèmes, amené à chercher, à formuler, à expérimenter.
C’est tout l’enjeu de l’enseignement indirect, qui ne place plus l’enseignant au centre du processus, mais fait de l’élève le moteur de son propre apprentissage. Ici, on ne donne pas la réponse immédiatement : on guide, on oriente, on incite l’élève à mobiliser ses compétences pour construire lui-même du sens.

L’enseignement indirect : apprendre en construisant
Dans les méthodes d’enseignement en didactique, l’enseignement indirect repose sur un principe fondamental : l’élève apprend mieux lorsqu’il est confronté à un défi cognitif, lorsqu’il cherche à résoudre un problème par lui-même.
Loin d’une simple improvisation, cette approche repose sur une organisation précise :
- Placer l’élève face à une situation-problème, qui suscite le questionnement.
- L’amener à explorer différentes hypothèses, en mobilisant ses savoirs antérieurs.
- Guider progressivement vers la structuration d’une réponse, en confrontant les idées et en consolidant les acquis.
Dans cette logique, l’enseignant n’est plus celui qui transmet une vérité, mais celui qui crée les conditions pour que l’élève la découvre par lui-même.
Les stratégies clés de l’enseignement indirect
Plusieurs approches permettent de mettre en œuvre cette posture pédagogique active :
- La méthode interrogative : l’enseignant ne donne pas la réponse, mais pose les bonnes questions, pousse l’élève à justifier ses raisonnements, à argumenter ses choix.
- L’apprentissage par résolution de problèmes : au lieu d’expliquer un concept de manière descendante, on soumet aux élèves une situation réelle à analyser et à résoudre.
- Les études de cas : confrontés à une problématique concrète, les élèves doivent dégager des pistes de réflexion, explorer différentes solutions.
Ces stratégies déclenchent une activité intellectuelle intense. Elles placent l’élève dans une posture de chercheur, où il ne se contente pas d’absorber un savoir, mais le questionne, le manipule, le reconstruit à sa manière.
Les 5 pas didactiques et l’enseignement indirect
L’enseignement indirect ne signifie pas l’absence de cadre. Il suit les principes des 5 pas didactiques :
- Accrocher l’attention avec une situation concrète et engageante.
- Stimuler la réflexion par le questionnement et la confrontation d’idées.
- Laisser l’élève explorer et expérimenter différentes stratégies.
- Formaliser les apprentissages, en reformulant et en structurant les découvertes.
- Évaluer la compréhension, en demandant aux élèves d’expliquer ce qu’ils ont appris et comment ils l’ont construit.
Cette approche favorise un apprentissage en profondeur. L’élève ne mémorise pas seulement une information, il comprend pourquoi et comment elle fait sens.
3. L’enseignement interactif
On n’apprend jamais seul. Même dans un exercice individuel, l’élève s’appuie sur les autres, confronte ses idées, reformule, ajuste sa pensée. C’est cette dynamique qui est au cœur de l’enseignement interactif : une approche où le savoir se construit dans l’échange, dans l’interaction entre élèves, mais aussi entre élèves et enseignants.
Quant à l’apprentissage expérientiel, il va encore plus loin : on ne se contente pas de parler d’un concept, on le vit, on l’expérimente, on l’incarne. Ici, c’est l’expérience qui fait naître la connaissance, pas seulement la transmission verbale.

L’enseignement interactif : apprendre par l’échange et la collaboration
Dans les différentes méthodes d’enseignement, l’enseignement interactif repose sur un principe simple : les élèves ne sont pas de simples récepteurs, mais des acteurs de leur propre apprentissage.
L’enseignant ne se limite pas à expliquer : il stimule le dialogue, crée des situations d’interaction, pousse les élèves à verbaliser leurs raisonnements.
Cela passe par plusieurs stratégies :
- Le brainstorming dirigé : les élèves réfléchissent ensemble à une question, formulent des hypothèses, comparent leurs idées.
- Les débats argumentés : ils doivent défendre un point de vue, mobiliser des connaissances, écouter et réfuter les arguments adverses.
- L’apprentissage collaboratif : en groupe, ils doivent résoudre une problématique, chacun apportant ses compétences au service d’un projet commun.
Dans cette approche, l’enseignant n’est plus le seul garant du savoir. Le savoir se construit collectivement, au fil des échanges et des confrontations d’idées.
4. L’apprentissage expérientiel
Contrairement à l’enseignement direct, qui repose sur l’explication structurée, l’apprentissage expérientiel suit une autre logique : c’est l’expérience qui précède la formalisation du savoir.
On ne commence pas par expliquer un concept, on commence par le vivre, le manipuler, le tester. Ensuite seulement, on analyse ce qui a été fait, on en tire des conclusions, on met des mots sur l’expérience.

Cette approche s’appuie sur la méthode active, qui privilégie la manipulation, l’expérimentation, la mise en situation réelle. Elle suit généralement ce cycle :
- Vivre une expérience : un projet, une sortie, une simulation, une mise en situation.
- Observer et analyser : verbaliser ce qui s’est passé, identifier les enjeux.
- Théoriser : mettre en lien avec les connaissances existantes, structurer la réflexion.
- Réinvestir : appliquer ce qui a été appris dans un autre contexte.
C’est ainsi qu’un élève ne se contente pas de comprendre une notion, il la rend concrète, applicable, mémorable.
Quand et pourquoi choisir ces approches ?
L’enseignement interactif et l’apprentissage expérientiel sont particulièrement efficaces pour :
- Développer la pensée critique : en confrontant les élèves à des débats, à des recherches collectives.
- Renforcer l’engagement : en les mettant en action, en leur donnant un rôle actif.
- Ancrer les savoirs durablement : car ce qui est vécu et expérimenté s’oublie moins facilement que ce qui est simplement entendu.
Mais ces méthodes ont aussi leurs limites. Si elles stimulent l’exploration et la curiosité, elles peuvent manquer de structuration si elles ne sont pas bien accompagnées. L’enseignant doit alors veiller à équilibrer expérimentation et formalisation, pour que l’élève ne se perde pas dans l’action, mais en retire un véritable apprentissage.
5. L’étude indépendante
Apprendre ne se limite pas à écouter un cours ou à suivre des consignes. Pour qu’un savoir devienne une véritable ressource intellectuelle, l’élève doit pouvoir s’en emparer, le retravailler, l’approfondir par lui-même.
C’est précisément l’objectif de l’étude indépendante, une approche qui encourage l’autonomie, la réflexion personnelle et la prise d’initiative. Elle repose sur un principe fondamental : un apprentissage durable est un apprentissage que l’on reconstruit seul.
Mais cette autonomie ne va pas de soi. Laisser l’élève travailler seul ne signifie pas l’abandonner. Il s’agit de lui fournir un cadre, des outils, des repères, afin qu’il puisse structurer son travail et apprendre à apprendre.

L’étude indépendante : apprendre à organiser son savoir
Dans les méthodes d’enseignement en pédagogie, l’étude indépendante désigne toutes les formes d’apprentissage où l’élève se responsabilise dans l’organisation de son travail.
Elle prend plusieurs formes :
- Lecture et recherche autonome : l’élève explore un sujet par lui-même, sélectionne des sources pertinentes, synthétise des informations.
- Projets individuels : il construit un dossier, une présentation, un exposé sur un thème donné.
- Pratique autonome des exercices : il applique seul une notion vue en classe, sans guidance immédiate de l’enseignant.
L’objectif n’est pas simplement de faire travailler l’élève seul, mais de lui apprendre à structurer son apprentissage, à organiser ses efforts, à développer des stratégies d’étude efficaces.
Favoriser la motivation et l’engagement des élèves
L’un des défis majeurs de l’étude indépendante, c’est la motivation. Certains élèves, laissés seuls face à une tâche, peuvent se décourager, ne pas savoir par où commencer, ou se contenter du strict minimum.
L’enseignant joue ici un rôle essentiel : il ne doit pas seulement demander aux élèves d’être autonomes, il doit leur apprendre à l’être.
Pour cela, plusieurs stratégies sont efficaces :
- Fixer des objectifs clairs et atteignables : un élève progresse mieux lorsqu’il sait précisément ce qui est attendu et comment mesurer ses avancées.
- Donner du sens aux tâches : un travail perçu comme utile, connecté aux intérêts de l’élève, suscite plus d’engagement.
- Encourager la métacognition : amener l’élève à réfléchir sur comment il apprend, quelles méthodes lui réussissent, quelles difficultés il rencontre.
Ces éléments sont cruciaux pour que l’étude indépendante ne devienne pas une simple routine mécanique, mais une véritable démarche de progression intellectuelle.
Les techniques d’apprentissage autonome les plus efficaces
Plusieurs méthodes didactiques permettent de renforcer l’efficacité de l’étude indépendante :
- Les quiz à faibles enjeux : tester ses connaissances régulièrement permet d’ancrer durablement les apprentissages.
- Les cartes flash : associant mémoire visuelle et répétition active, elles favorisent la mémorisation.
- L’apprentissage inversé : découvrir un sujet seul avant d’en débattre en classe permet d’activer la curiosité et d’encourager l’engagement.
Ces outils ne sont pas des solutions magiques, mais des leviers qui permettent à l’élève de mieux structurer son autonomie.
L’étude indépendante n’a de sens que si elle est guidée, accompagnée et valorisée. Elle n’est pas un simple moyen de déléguer l’apprentissage aux élèves, mais un dispositif essentiel pour développer leur esprit critique, leur sens de l’organisation et leur capacité à apprendre tout au long de la vie.
Synthèse et recommandations pédagogiques
Enseigner, c’est choisir. Choisir comment structurer le savoir, comment guider les élèves, quelle posture adopter pour rendre l’apprentissage possible. Ce choix n’est jamais anodin. Il engage une vision de l’apprentissage, il conditionne la réussite des élèves, il façonne leur rapport au savoir.
Mais comment choisir la bonne méthode ? La question est cruciale, et la réponse ne peut être simpliste. Aucune méthode n’est efficace en soi. Son efficacité dépend de son adéquation avec des critères précis, qui doivent guider chaque enseignant dans sa pratique.
Les critères essentiels pour choisir une méthode d’enseignement
Plutôt que d’opposer les méthodes d’enseignement traditionnel et les méthodes modernes, il est essentiel de raisonner en fonction de la situation d’apprentissage.
1. Le niveau et l’âge des élèves
- À l’école primaire, où les bases doivent être solides, les méthodes structurées sont souvent nécessaires (expositif, démonstratif, répétitif).
- Au collège et au lycée, on peut davantage intégrer des approches actives et interactives pour renforcer l’engagement et l’autonomie.
2. La nature du savoir enseigné
- Un savoir procédural (grammaire, mathématiques, sciences) nécessite une structuration rigoureuse avant toute mise en autonomie.
- Un savoir conceptuel ou réflexif (philosophie, littérature, sciences sociales) bénéficie de méthodes interrogatives et interactives pour susciter la pensée critique.
3. Le profil des élèves
- Certains élèves ont besoin de repères forts et d’un cadre structuré, ce qui justifie un enseignement direct.
- D’autres gagnent à être mis en recherche, à expérimenter, ce qui appelle un enseignement interactif ou expérientiel.
4. Le contexte pédagogique et les ressources disponibles
- En grand groupe, une approche magistrale peut être plus efficace pour transmettre rapidement une base commune.
- Dans une classe à effectifs réduits, les interactions et le travail collaboratif peuvent être privilégiés.
- L’accès aux outils numériques ouvre de nouvelles possibilités pédagogiques, mais leur usage doit être réfléchi et adapté aux objectifs.
L’enjeu : combiner et ajuster
Ces critères ne doivent pas conduire à une approche rigide. Un bon enseignant n’applique pas une méthode, il l’adapte, il la module, il la transforme en fonction des élèves et des apprentissages visés.
L’efficacité pédagogique repose sur la capacité à combiner intelligemment différentes approches :
- L’enseignement direct pour structurer les bases.
- L’enseignement interactif pour stimuler la réflexion.
- L’apprentissage expérientiel pour donner du sens aux savoirs.
- L’étude indépendante pour développer l’autonomie.
Tout l’enjeu est dans l’articulation. Il ne s’agit pas de juxtaposer ces méthodes de manière artificielle, mais de les enchaîner avec cohérence, de les ajuster en permanence, d’adapter l’accompagnement en fonction des besoins des élèves.
Car enseigner, ce n’est pas seulement appliquer une méthode. C’est s’interroger sur les conditions qui permettent à chaque élève de construire ses apprentissages.
FAQ – Questions fréquentes sur les méthodes d’enseignement
1. Quelles sont les grandes méthodes d’enseignement ?
On distingue cinq approches principales :
- L’enseignement direct : l’enseignant transmet le savoir de manière explicite et structurée.
- L’enseignement indirect : l’élève explore, cherche, construit sa compréhension avec l’accompagnement du maître.
- L’enseignement interactif : l’apprentissage se fait par le dialogue, l’échange et la coopération.
- L’apprentissage expérientiel : les élèves apprennent en expérimentant et en vivant des situations concrètes.
- L’étude indépendante : l’élève travaille seul, apprend à organiser son savoir et à devenir autonome.
Ces méthodes ne s’opposent pas. Elles doivent être combinées selon les objectifs et les élèves.
2. Quelles sont les 4 principales méthodes pédagogiques ?
- Expositive : l’enseignant explique, l’élève écoute.
- Interrogative : l’enseignant questionne, l’élève réfléchit.
- Active : l’élève apprend en faisant.
- Expérientielle : l’apprentissage passe par l’expérience vécue.
Aucune ne suffit seule. Il faut les articuler intelligemment.
3. Quels sont les types d’enseignement ?
- Direct : l’enseignant structure et guide pas à pas.
- Indirect : l’élève cherche et découvre par lui-même.
- Interactif : l’apprentissage naît du débat et du travail collectif.
- Individualisé : chaque élève avance à son rythme.
Le choix dépend du savoir à transmettre et des besoins des élèves.
4. Comment choisir la bonne méthode ?
Trois critères essentiels :
- L’âge et le niveau : les plus jeunes ont besoin de cadre et de progression explicite.
- Le type de savoir : certains nécessitent un enseignement structuré (mathématiques), d’autres un débat d’idées (philosophie).
- Le contexte : effectif, ressources, organisation de la classe influencent le choix.
L’important n’est pas de choisir une méthode, mais de les articuler efficacement.
5. Quel est l’impact du style d’enseignement ?
- Directif : l’enseignant impose un cadre et structure fortement.
- Facilitateur : il guide et stimule la réflexion.
- Modélisant : il montre, l’élève imite et s’approprie.
Un bon enseignant sait adapter son style aux élèves et aux apprentissages.
A lire aussi :
Quelle est la meilleure méthode d’enseignement ?
Références :
- Astolfi, J.-P., Darot, É., Ginsburger-Vogel, Y., & Toussaint, J. (1997). Mots-clés de la didactique des sciences. Bruxelles : Éditions De Boeck.
- Brousseau, G. (1998). Théorie des situations didactiques. Grenoble : La Pensée Sauvage.
- Chevallard, Y. (1985). La transposition didactique : du savoir savant au savoir enseigné. Grenoble : La Pensée Sauvage.
- Meirieu, P. (1987). Apprendre… oui, mais comment ?. Paris : Éditions ESF.
- Perrenoud, P. (1998). Construire des compétences dès l’école. Paris : Éditions ESF.
- Piaget, J. (1936). La naissance de l’intelligence chez l’enfant. Neuchâtel : Delachaux et Niestlé.
- Vygotski, L. S. (1978). Mind in society: The development of higher psychological processes. Cambridge, MA : Harvard University Press.
Une belle leçon de pédagogie que bien des formateurs ont perdu de vue ..
bravo pour ce rappel !
j’ai bien apprécié ce contenu pédagogique merçi
Saches que j’adore beaucoup ce document ..
Et je compte bien appliquer
S’il vous plaît pouvez vous définir la méthodologie d’enseignement selon différents auteurs pour moi ? Et est-ce qu’il y a des références pour cet article ??Merci
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Un article très intéressant et utile pour les enseignants.
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En lisant votre article j’étais envahie par pas mal d’idées qui pourront m’aider à ajuster et améliorer mon enseignement
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Bonne leçon sur les méthodes d’enseignement de la didactique..
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Prière me proposer une banque de textes en étude de cas en pédagogie niveau primaire ( disciplines enseignées, législation scolaire, évaluation, éducation morale et civique). Merci d’avance.
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Un très bon exposé. Merci bien.
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