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Quelles sont les 5 grandes théories d’apprentissage ?

L’apprentissage, complexe par essence, révèle sa variabilité d’un apprenant à l’autre. C’est dans cette mosaïque de diversités que les psychologues ont forgé cinq théories majeures de l’apprentissage. Ces théories d’apprentissage, tels des guides précieux, éclairent la voie pour décrypter les réactions et les comportements des élèves dans les salles de classe, tout en offrant des pistes fécondes pour résoudre les écueils qui jalonnent leur parcours.

Pour les enseignants éclairés par ces théories, une gamme variée de techniques s’offre à eux pour répondre aux besoins singuliers de chaque apprenant. Ce riche éventail d’approches contribue à tisser une toile d’apprentissage où chaque fil, unique, trouve sa place. Ainsi se façonne un environnement éducatif plus efficace et plus épanouissant, où chaque élève peut s’épanouir.

Dans les pages qui suivent, nous plongerons au cœur de ces cinq grandes théories de l’apprentissage. Nous explorerons comment les enseignants, en les intégrant habilement à leur pratique pédagogique, peuvent guider chaque élève sur la voie de la réussite éducative.

Les théories d’apprentissage : définition

Les théories de l’apprentissage constituent un corpus structuré de principes visant à élucider comment les individus acquièrent, retiennent et évoquent leurs connaissances au fil de leur parcours d’apprentissage.

Ces théories d’apprentissage sont l’étoffe qui habille la conception pédagogique, leur offrant des modèles pour mieux guider l’acte d’enseigner. Parmi la profusion des approches, trois piliers fondamentaux exercent leur influence sur la majorité des modèles de conception pédagogique contemporains : la théorie de l’apprentissage comportementaliste, la théorie de l’apprentissage cognitiviste et la théorie de l’apprentissage constructiviste.

Histoire des théories d’apprentissage

L’univers des théories de l’apprentissage s’enracine si profondément dans le domaine de la psychologie qu’il demeure inextricablement lié à l’histoire de cette discipline. L’apprentissage, en tant que processus psychologique fondamental, a suscité des investigations et des débats depuis les débuts du premier laboratoire de psychologie, inauguré par Wilhelm Wundt à Leipzig, en Allemagne, en 1879.

L’apprentissage, ainsi défini, se manifeste comme une transformation durable dans les comportements et les convictions, fruit de l’expérience vécue. Cette capacité à apprendre confère à tout être vivant l’aptitude cruciale à s’adapter à un environnement en constante mutation. En réalité, l’apprentissage demeure une inéluctable conséquence de la vie, une condition sine qua non ; sans elle, notre existence serait vouée à l’extinction.

L’évolution des courants pédagogiques et théories de l’apprentissage

Cette évolution peut être interprétée comme une transition des grandes théories de l’apprentissage, élaborées pour expliquer les diverses modalités d’acquisition des connaissances, vers des théories plus ciblées qui se concentrent sur des formes d’apprentissage spécifiques. Les théories de l’apprentissage sont généralement regroupées en deux perspectives distinctes.

La première perspective soutient que l’apprentissage peut être appréhendé à travers l’observation et la manipulation des associations entre stimuli et réponses. Elle est communément qualifiée de perspective béhavioriste, du fait de son attachement rigoureux à l’étude des comportements directement observables. Cette approche fut initialement formulée en 1913 par John Watson, qui plaidait pour que la psychologie se concentre sur l’investigation des phénomènes observables, plutôt que de se pencher sur la conscience ou l’esprit. Watson était convaincu que la mesure objective des phénomènes directement observables constituait le seul moyen de faire progresser la science de la psychologie.

Le second courant théorique en matière d’apprentissage postule que les variables intermédiaires sont des éléments appropriés et indispensables pour appréhender les mécanismes de l’acquisition de connaissances. Cette approche s’inscrit dans le vaste domaine de la théorie de l’apprentissage cognitif. Elle a vu le jour pour la première fois grâce à Wilhelm Wundt, le « père » reconnu de la psychologie, qui a recouru à l’introspection pour explorer les processus de la pensée. Malgré les différences d’opinion entre les partisans de ces deux perspectives quant à la manière d’étudier l’apprentissage, les deux théories d’apprentissage s’accordent sur l’existence de trois hypothèses fondamentales au sein de la théorie de l’apprentissage :

  • Le comportement est influencé par l’expérience.
  •  L’apprentissage est adaptatif pour l’individu et pour l’espèce.
  • L’apprentissage est un processus régi par des lois naturelles qui peut être testé et étudié.

Quelles sont les 5 grandes théories de l’apprentissage ?

 Les théories d’apprentissage sont des approches éducatives qui sont influencées par les théories de l’apprentissage. Ils fournissent des méthodes et des techniques pédagogiques pour aider les enseignants à mettre en pratique les théories de l’apprentissage et à améliorer les résultats d’apprentissage des élèves. Ainsi, les courants pédagogiques et les théories de l’apprentissage sont étroitement liés et contribuent ensemble à l’élaboration de pratiques pédagogiques efficaces et adaptées aux besoins des élèves.

Voici une conclusion sur les différentes théories d’apprentissage : béhaviorisme, cognitivisme, constructivisme, socio-constructivisme et connectivisme.

1. Le béhaviorisme

La théorie behavioriste de l’apprentissage (ou comportementalisme) est un concept populaire qui se concentre sur la façon dont les élèves apprennent. Cette théorie affirme que les comportements sont appris de l’environnement et que les facteurs innés ou hérités ont très peu d’influence sur le comportement.

Exemple du béhaviorisme :

Un exemple courant de béhaviorisme est le renforcement positif. Un élève reçoit une petite récompense s’il obtient 100% à son test d’orthographe. À l’avenir, les étudiants travaillent dur et étudient pour leur test afin d’obtenir la récompense.

Pourquoi le béhaviorisme est-il important ?

Cette théorie d’apprentissage est essentielle pour les enseignants car elle influe sur la façon dont les élèves réagissent et se comportent en classe. Les enseignants peuvent directement influencer le comportement des élèves, tout en reconnaissant que l’environnement familial et le mode de vie d’un élève peuvent également avoir un impact sur son comportement, en les aidant à le voir objectivement et à travailler pour contribuer à son amélioration.

Modèle comportemental de Fechner

En classe, la théorie de l’apprentissage comportemental est essentielle pour comprendre comment motiver et aider les élèves. Les enseignants transmettent les informations aux apprenants en réponse à des stimuli appropriés. Dans ce processus, les élèves participent de manière passive à l’apprentissage, car les enseignants leur fournissent les informations en tant que réponse à des stimuli spécifiques. Les enseignants utilisent le comportementalisme pour montrer aux élèves comment ils doivent réagir et répondre à certains stimuli. Pour que ces apprentissages s’ancrent de manière efficace, il est nécessaire de les répéter régulièrement, rappelant ainsi aux élèves le comportement recherché.

Les principes du béhaviorisme

1. Le renforcement positif

Le renforcement positif occupe une place cruciale dans la théorie de l’apprentissage comportemental. Sans renforcement positif, les élèves sont susceptibles d’abandonner rapidement leurs efforts, car ils ne verront pas de lien entre leur comportement et des résultats satisfaisants. Par exemple, si les élèves sont censés recevoir un autocollant chaque fois qu’ils obtiennent un A à un test, et que les enseignants cessent de fournir ce renforcement positif, moins d’élèves seront motivés à obtenir des A à leurs tests, car leur comportement ne sera plus associé à une récompense.

2. La répétition et le renforcement positif

La répétition et le renforcement positif sont étroitement liés dans le cadre de la théorie de l’apprentissage comportemental. Les enseignants cherchent constamment à équilibrer ces deux éléments pour montrer aux élèves pourquoi ils devraient persévérer dans leur apprentissage.

3. La motivation

La motivation joue un rôle crucial dans l’apprentissage comportemental. Les renforcements positifs et négatifs peuvent servir de moteurs de motivation pour les élèves. Par exemple, un élève qui reçoit des éloges pour un bon résultat à un test est beaucoup plus enclin à apprendre de manière efficace que celui qui n’obtient aucun retour positif pour un résultat similaire. L’élève qui ne reçoit pas de retour positif fait face à un renforcement négatif, ce qui signifie que, même s’il a obtenu une bonne note, cela ne semble pas avoir d’importance. En conséquence, le contenu du test perd de son importance à ses yeux. En revanche, les élèves qui reçoivent un renforcement positif établissent une corrélation directe entre leur excellence continue et leur réponse à un stimulus positif.

Les techniques du béhaviorisme :

Les enseignants peuvent mettre en œuvre des techniques de cette théorie dans leur classe de plusieurs façons :

Perceuses 

Les enseignants peuvent mettre en pratique leurs compétences. Ils peuvent utiliser des modèles d’exercices pour aider les élèves à voir la répétition et le renforcement qu’utilise la théorie de l’apprentissage comportemental.

Question et réponse 

Les enseignants peuvent utiliser une question comme stimulus et une réponse comme réponse, devenant progressivement plus difficile avec des questions pour aider les élèves.

Entrainement guidé 

Les enseignants peuvent directement s’impliquer pour aider les élèves à surmonter les problèmes, pour leur donner le renforcement et la démonstration de comportement qu’ils veulent les voir suivre.

Examen régulier

Les examens sont importants pour la théorie de l’apprentissage comportemental. Revenir sur la matière et donner un renforcement positif aidera les élèves à mieux retenir les informations.

Renforcement positif 

Les salles de classe comportementalistes utilisent régulièrement le renforcement positif. Cela peut prendre la forme de renforcement verbal et de louanges, de systèmes de récompense, de privilèges supplémentaires, etc.

2. Le cognitivisme

 Le cognitivisme (ou rationalisme) naît en même temps que l’Intelligence Artificielle, en 1956. Cette théorie d’apprentissage se concentre sur les processus impliqués dans l’apprentissage plutôt que sur le comportement observé. Contrairement aux béhavioristes, les cognitivistes n’ont pas besoin d’une exposition extérieure de l’apprentissage, mais se concentrent davantage sur les processus internes et les connexions qui ont lieu pendant l’apprentissage. 

Par ailleurs, le cognitivisme soutient que « la boîte noire » de l’esprit doit être ouverte et comprise.  En d’autres termes, l’apprenant est un processeur d’information. La connaissance est un schéma ou des constructions mentales symboliques. De surcroît, l’apprentissage se définit comme un changement dans les schémas d’un apprenant. Certains principes de classe importants de la psychologie cognitive comprennent aussi l’apprentissage, l’organisation et l’élaboration significatifs.

Le cognitivisme comme réaction contre le Behaviorisme

 La théorie cognitiviste s’est développée en réaction au Behaviorisme. Les cognitivistes se sont opposés aux comportementalistes car ils estimaient que les comportementalistes pensaient que l’apprentissage était simplement une réaction à un stimulus et ignoraient l’idée que la pensée y joue un rôle important. L’une des critiques les plus célèbres adressées au Behaviorisme était l’argument de Chomsky selon lequel le langage ne pouvait pas être acquis uniquement par le conditionnement. Il devait être, au moins en partie, expliqué par l’existence de certaines capacités intérieures. Le comportementalisme, par exemple, ne parvient pas à expliquer comment les enfants peuvent apprendre un nombre infini d’énoncés dont ils n’ont jamais entendu parler.

Le rôle de l’apprenant

Les apprenants selon les cognitivistes sont des participants actifs dans le processus d’apprentissage. De même, ils utilisent diverses stratégies pour traiter et construire leur compréhension personnelle du contenu. Les élèves ne sont plus seulement des destinataires que les enseignants remplissent de connaissances. Mais ils sont des participants actifs à l’apprentissage.

3. Le constructivisme

Le constructivisme se base sur l’idée que les gens construisent activement leurs propres connaissances. Par ailleurs, la réalité se détermine par leurs expériences en tant qu’apprenant.  Les apprenants utilisent essentiellement leurs connaissances antérieures comme base et s’en servent avec de nouvelles choses qu’ils apprennent. Ainsi, les expériences individuelles de chacun rendent leur apprentissage unique. 

La théorie du constructivisme est importante pour les enseignants, car il influence la façon dont tous les élèves apprennent. Les enseignants qui comprennent la théorie de l’apprentissage constructiviste admettent que leurs élèves apportent chaque jour leurs propres expériences uniques en classe. En d’autres termes, leurs antécédents et leurs connaissances antérieures ont un impact sur leur capacité à apprendre.

Principes du constructivisme

 Il existe de nombreux principes spécifiques du constructivisme:

La connaissance se construit. 

C’est le principe de base, ce qui signifie que la connaissance se construit sur d’autres connaissances. Par exemple, les élèves prennent des pièces et les assemblent à leur manière. Ils construisent quelque chose de différent de ce qu’un autre élève construira. Les connaissances, expériences, croyances et idées antérieures aussi de l’élève sont toutes des bases importantes pour son apprentissage continu. 

Les élèves apprennent à apprendre au fur et à mesure qu’ils s’instruisent.

 L’apprentissage implique la construction de sens et de systèmes de sens. Par exemple, si un élève apprend la chronologie des dates pour une série d’événements historiques, il étudie en même temps la signification de la chronologie. Si un élève écrit un article sur l’histoire, il découvre également les principes de la grammaire et de l’écriture. Chaque chose que nous apprenons nous donne une meilleure compréhension des autres choses à l’avenir.

L’apprentissage est un processus actif. 

Il implique un apport sensoriel pour construire un sens. Par conséquent, l’apprenant doit faire quelque chose pour apprendre, ce n’est pas une activité passive. Les apprenants doivent s’engager dans le monde afin de participer activement à leur propre apprentissage et développement. Vous ne pouvez pas simplement vous asseoir et attendre à ce qu’on vous dise des choses à faire et à apprendre. Vous devez vous engager dans des discussions, des lectures, des activités, etc.

L’apprentissage est une activité sociale.

 Il est directement associé à notre connexion avec d’autres personnes. Nos enseignants, notre famille ou nos pairs et nos connaissances également ont un impact sur notre apprentissage. Les éducateurs ont plus de chances de réussir car ils comprennent que la participation des pairs est essentielle à l’apprentissage. Isoler les apprentissages n’est pas la meilleure façon d’aider les élèves à apprendre et à grandir ensemble. C’est pourquoi l’éducation progressive reconnaît que l’interaction sociale est la clé de l’apprentissage et des applications de conversation, d’interaction et de groupe sont des outils pour aider les élèves à conserver leurs connaissances. 

L’apprentissage est contextuel. 

En d’autres termes, les élèves n’apprennent pas des faits et des théories isolés du reste de notre vie. Nous apprenons d’une manière liée à des choses que nous savons déjà, à ce que nous croyons, et plus encore. Les choses que nous apprenons et les points dont nous avons tendance à nous souvenir sont liés à ce qui se passe autour de nous.

La connaissance est personnelle. 

Du fait que le constructivisme se base sur nos propres expériences et croyances, la connaissance devient une affaire personnelle. Chaque personne aura ses propres connaissances et expériences antérieures à apporter à la table. Ainsi, la manière et les choses que les gens apprennent et gagnent, grâce à l’éducation, seront toutes très différentes.

L’apprentissage existe dans l’esprit. 

Des expériences pratiques et des actions physiques sont nécessaires pour apprendre, mais ces éléments ne suffisent pas. Engager l’esprit est la clé d’un apprentissage réussi. L’apprentissage doit impliquer des activités pour l’esprit, pas seulement pour nos mains. Des expériences mentales sont nécessaires pour conserver les connaissances.

La motivation est la clé de l’apprentissage.

 En d’autres termes, les élèves ne peuvent pas apprendre s’ils ne sont pas motivés. Par conséquent, les enseignants doivent avoir des moyens d’engager et de motiver les apprenants à activer leur esprit et  les aider à être enthousiasmés par l’éducation. Sans motivation, il est difficile, pour les apprenants, d’accéder à leur expérience passée. Et d’établir également des liens pour un nouvel apprentissage.

4. Socio-constructivisme

 Le socio-constructivisme reprend les idées principales du constructivisme de Piaget en y ajoutant le rôle social des apprentissages. Par ailleurs, il voit l’apprentissage comme l’acquisition de connaissances grâce aux échanges entre l’enseignant et les élèves ou entre élèves. Les élèves n’apprennent pas seulement grâce à la transmission de connaissances par l’enseignant mais aussi grâce aux interactions. 

Quelle est la différence entre le cognitivisme et le socio-constructivisme?

 Vygotsky était un cognitiviste. Mais, elle a rejeté l’hypothèse des cognitivistes tels que Piaget et Perry selon laquelle il était possible de séparer l’apprentissage de son contexte social. Il a fait valoir que toutes les fonctions cognitives proviennent d’interactions sociales (et doivent, donc, être expliquées comme des produits). De surcroît, l’apprentissage ne comprend pas simplement l’assimilation et l’accommodation de nouvelles connaissances par les apprenants. Bref, c’était le processus par lequel les apprenants étaient intégrés dans une communauté du savoir.

Les principes du socio-constructive

  • Tout d’abord, il est important que l’apprenant soit au centre de l’apprentissage, puisqu’en se référant à l’acquis personnel qu’il a constitué auparavant, c’est lui qui construira son savoir, sa propre conception de la langue et de la civilisation qu’il apprend.
  • Le travail est coopératif pour être plus constructif, plus motivant et plus valorisant socialement, en apportant plus de profit à l’apprenant ainsi qu’à ses collaborateurs.
  • L’enseignant en tant que guide, facilitateur et non plus en tant qu’instructeur, présente des exemples, définit l’objectif, donne des indices mais ne conduit plus l’apprenant pas à pas.
  • L’apprentissage se fonde sur l’autonomie. En d’autres termes, c’est l’apprenant qui « gère » son apprentissage et en est responsable. Il décide également du rythme, de la répartition, de l’organisation des actions qui l’amèneront à atteindre ses objectifs.
  • On parle de tâches et d’activités impliquant un plan d’action et des stratégies. On part ainsi du principe que l’apprenant mémorise mieux en réalisant des actions réelles. Les leçons et les exercices qui font partie de l’ordre réservé à l’apprentissage traditionnel, ont été remplacés par des tâches-projets à long terme et d’activités-réalisations moins étendues dans le temps.
  • Le statut de l’erreur est différent ; désormais l’erreur fait partie de l’apprentissage et peut servir de tremplin vers l’autocorrection, elle n’est plus punie car elle découle de l’interlangue de l’apprenant. On part du principe qu’il n’y a que ceux qui n’apprennent pas qui ne commettent pas d’erreurs.
  • L’enseignant crée des situations-problèmes, pour permettre aux apprenants de résoudre de vrais problèmes. Il les confrontera à des documents authentiques tels que des articles, des sites Internet, des formulaires etc. plutôt qu’à des documents didactisés.

5. Le connectivisme

 La dernière théorie parmi les 5 grandes théories de l’apprentissage est le connectivisme. Le connectivisme est une théorie de l’apprentissage qui explique comment les technologies Internet ont créé, pour les gens, de nouvelles opportunités d’apprendre et de partager des informations sur internet et entre eux. Ces technologies comprennent également les navigateurs Web, les e-mails, les forums de discussion en ligne, les réseaux sociaux, YouTube et tout autre outil permettant aux utilisateurs d’apprendre et de partager des informations avec d’autres personnes.

 Pour conclure, une caractéristique clé du connectivisme est que beaucoup d’apprentissage peuvent avoir lieu à travers les réseaux de pairs qui ont lieu en ligne. Dans la théorie du connectivisme, un enseignant guidera les élèves vers des informations et répondra, si besoin aux questions clés afin de soutenir les élèves dans leur apprentissage et leur partage par eux-mêmes. Les étudiants sont également encouragés à rechercher eux-mêmes des informations en ligne et à exprimer ce qu’ils trouvent. Une communauté connectée autour de ces informations partagées en résulte souvent.

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Conclusion sur les 5 grandes théories de l’apprentissage

Dans les systèmes éducatifs, les réformes se sont succédé au rythme de l’évolution de la société et des courants pédagogiques. Les systèmes éducatifs ont en effet connu bien des changements ! Du courant béhavioriste, à l’humanisme et le cognitivisme. Depuis le début des années 2000, les programmes de formation s’inscrivent dans le courant socio-constructiviste, même si, aujourd’hui, les pratiques prennent davantage la couleur de la complémentarité des autres courants et théories d’apprentissage au service de l’enseignement et de l’apprentissage.

Les enseignantes et les enseignants, en formation ou en exercice, doivent comprendre les enjeux théoriques des réformes des théories d’apprentissage. Cette formation théorique et pratique des enseignantes et des enseignants est essentielle au développement de l’autonomie et de la responsabilité professionnelle.

Sources :
  • https://www.instructionaldesigncentral.com/learning-theory
  • https://thepeakperformancecenter.com/educational-learning/learning/theories/
  • https://education.stateuniversity.com/pages/2176/Learning-Theory.html
  • BENJAMIN, LUDY T. 1988. A History of Psychology: Original Sources and Contemporary Research. New York: McGraw-Hill.
  • https://www.wgu.edu/blog/what-behavioral-learning-theory2005.html
  • Vygotsky, Lev (1978). L’esprit dans la société . Londres: Harvard University Press.
  • Doolittle, P. E., (1999). Constructivism and online education. Virginia : Polytechnic Institute & State University.
  • Siemens, G. (2005). Connectivisme: une théorie d’apprentissage pour l’ère numérique. Revue internationale de technologie pédagogique et d’apprentissage à distance , 2 (1), 3-10.

28 commentaires

  1. Simple, Clair et intéressant. J’ai lu et j’ai compris, dans quel courant j’insère mon apprentissage ?

  2. Vous êtes félicités pour toutes ces informations utiles et nécessaires!

  3. Très bien rédigé: clair, concis, pertinent, facile à comprendre et…retenir

  4. je suis persuadé et heureux de ces éléments satisfaisants à toute ma curiosité dans les courants pédagogiques. Merci beaucoup.

  5. Cet article nous a permis de voir clair les différentes théories d’apprentissage et va faciliter une pratique efficace de classe aux enseignants que nous sommes.
    Merci bien,continuez dans ce sens!

  6. Merci pour cet article, bien que court, mais précis, pertinent et très édifiant

  7. Merci pour nous avoir fourni ces informations pédagogiques d’une manière Claire, évidente et précise.

  8. Merci infiniment. Que le seigneur de l’univers vous bénisse.

  9. Je trouve cet article très important ,merci infiniment et continuez dans ce sens.

  10. Merci à l’Equipe BienEnseigner pour l’article. Il y a de cela longtemps je cherchais ces théories.

  11. Très bien expliqué..très clair et conçu
    il m’a permet de comprendre les différentes théories d’apprentissage et leurs évolutions.
    merci

  12. Clair et concis avec des exemples qui m’aident à mieux saisir le contenu de chaque théorie.

  13. j’ai bien compris votre synthèse. Merci beaucoup. Je suis à la recherche de précisions sur le transfert de compétences dans le contexte de la pédagogie universitaire si ces articles existent, vous pouvez me les parvenir si possible.

  14. Merci beaucoup,pour toutes ces connaisances que vous nous avez appris. Que Dieu vous bénisse !

  15. C’est un travail de main de maître, une touche d’expert exceptionnel. La clarté, la conscision, la précision et la simplicité sont la magie de ce travail. Toutes mes félicitations.

    Luckson FLEURENCY,
    Enseignement qualifié.
    +509 46977147, Haïti

  16. C’est très riche, bien expliqué et facile à comprendre, merci beaucoup !

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