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Allitération (figure de style) : définition et exemples

L’emploi de figures de style rend votre écriture plus vive et expressive. Certaines de ces figures jouent sur la répétition des sons, comme les mots aux consonnes ou voyelles similaires. Dans ce guide, on explore l’allitération : cette technique où l’on répète le même son au début des mots. On vous explique ce qu’elle est, avec des exemples simples pour saisir son utilité et comment l’appliquer pour enrichir vos textes.

Qu’est ce qu’une l’allitération (figure de style) ?

L’allitération, c’est quand on répète le même son au début de plusieurs mots qui se suivent, pour créer un effet musical ou émotionnel dans un texte. 

Par exemple, dans la phrase : 

« Pierre porte un pull pourpre au parc ». 

Dans cette phrase, le son initial « p » se répète dans plusieurs mots. Cet enchaînement crée une mélodie particulière qui capte l’attention et rend le message plus marquant. L’allitération ici n’est pas seulement un ornement ; elle souligne le mouvement de Pierre et ajoute une touche de couleur à la scène, rendant l’image plus vivante dans l’esprit du lecteur.

Comment utiliser l’allitération dans une phrase ?

Pour donner du style et captiver l’attention avec vos écrits, l’allitération est un outil génial. En répétant les mêmes sons, vous rendez votre texte plus marquant. C’est un peu comme les virelangues, qui sont amusants et attirent l’écoute, ou les vers de poèmes qui utilisent cette technique pour toucher le lecteur.

Voici comment facilement utiliser l’allitération :

  • Utilisez des mots qui commencent par le même son, que ce soit une consonne ou une voyelle.
  • Placez ces mots l’un après l’autre dans votre phrase.
  • Vous pouvez aussi jouer avec des syllabes qui sonnent pareil pour créer vos phrases.
  • Il n’y a pas de nombre minimum de mots à répéter ; parfois, deux suffisent.
  • Le plus important, c’est que votre phrase ait du sens. Ne mettez pas juste des mots ensemble pour leur son.

L’allitération, c’est donc jouer avec les sons des mots de manière à rendre votre message plus vivant et intéressant, mais toujours de façon à ce que cela reste cohérent et compréhensible.

Exemples dans les virelangues français

L’allitération, c’est répéter le même son au début de plusieurs mots. C’est un truc que vous retrouvez partout : en littérature, dans des comptines ou même des virelangues. Voici comment ça marche avec des exemples qui parlent :

  • « Pierre plante patiemment des pommiers dans le ppaisible. » 

Cet exemple utilise l’allitération en « p » pour créer une scène tranquille et harmonieuse, montrant comment la répétition de sons peut peindre une image et évoquer des sentiments.

  • « Le loup lunaire lamente la lumière lointaine. »

L’allitération en « l » ici sert à créer une ambiance mystérieuse et mélancolique, illustrant la capacité de cette figure de style à transmettre des émotions.

  • « Si six scies scient six cyprès, six cent scies scient six cent cyprès. » 

Cette phrase utilise la répétition du son « s » pour créer un défi de diction amusant.

  • « Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches ? Archi-sèches ! »

L’allitération en « ch » et « s » ajoute à la difficulté et au plaisir de le dire rapidement.

  • « Le vent vif vivifie la vallée verte. »

Ici, l’allitération en « v » donne un rythme particulier à la phrase.

  • « Marie murmure des mots mélodieux. »

L’utilisation répétée du son « m » crée une douce musicalité.

L’effet 

L’allitération, c’est quand on répète les mêmes sons au début de plusieurs mots proches. Elle sert à :

  • Donner du rythme : Ça rend le texte plus agréable à lire ou à écouter, un peu comme une musique.

  • Souligner une idée : En répétant des sons, on peut faire ressortir un point important ou l’ambiance d’une histoire.

  • Créer des images : Ça aide à imaginer ce dont on parle plus clairement et vivement.

  • Rendre le texte mémorable : Les phrases avec de l’allitération sont plus faciles à retenir, ce qui est super utile pour des slogans ou des poèmes.

  • Amuser : C’est aussi un moyen de jouer avec les mots, ce qui peut rendre la lecture ou l’écriture plus fun.

L’allitération, c’est une astuce pour rendre les textes plus intéressants et captivants.

Différence entre allitération, assonance et consonance

L’allitération, la consonance, et l’assonance sont trois façons de jouer avec les sons dans les mots, mais elles ne sont pas identiques. Voici une explication simple :

  • L’assonance, c’est quand on répète des sons de voyelles dans des mots qui sont proches, pas forcément au début du mot. Par exemple :

« Allumer un feu » ou « Même les anguilles mangent du fromage » montrent comment le même son de voyelle peut apparaître n’importe où dans le mot.

  • La consonance, c’est un peu comme l’assonance, mais avec des consonnes. Cela arrive quand on répète des sons de consonnes, pas seulement au début.

Par exemple, « Ajoutez une cuillerée de vinaigrette sans produits laitiers » montre la consonance sans être de l’allitération.

  • L’allitération est un cas particulier de consonance où la répétition concerne le début des mots. Elle crée un effet sonore marqué quand les mots se suivent.

En résumé, si on répète un son de voyelle, c’est de l’assonance. Si c’est un son de consonne, et surtout si ce n’est pas au début des mots, c’est de la consonance. Et si la répétition est au début des mots, là, on parle d’allitération.

Qu’est ce que l’allitération symétrique ?

L’allitération symétrique, c’est un peu comme si on encadrait une phrase avec des sons qui se ressemblent. Imaginez que vous commencez et finissez une phrase par des mots qui ont le même son de début, et au milieu, vous utilisez d’autres mots qui commencent aussi par un son similaire, mais différent de celui du début et de la fin. C’est comme si on mettait les mots au milieu entre deux piliers sonores. Voici comment ça marche avec des exemples :

  • « Sous le soleil, le sable s’étend, silencieux. »
  • « Dans la douceur du dôme, des doutes dorment. »

Un autre truc cool, c’est l’allitération « sourde ». C’est quand on voit l’allitération écrite sur le papier, mais qu’on ne l’entend pas forcément quand on lit à haute voix, parce que le son de la consonne se fait discret dans certains mots. Par exemple :

  • « Le compte complet du comte. »
  • « Phare funeste dans la brume. »

Ces jeux de mots montrent que l’allitération peut être aussi bien un plaisir visuel qu’auditif, ajoutant une couche supplémentaire de créativité à l’écriture.

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