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Enjambement (figure de style) : définition et exemples

L’enjambement est une clé pour comprendre la fluidité et le rythme dans les poèmes. Il montre comment les poètes jouent avec les mots pour créer des effets uniques, capturer nos imaginations et nous guider à travers leurs œuvres avec une grâce inattendue.

Qu’est-ce que l’enjambement ?

L’enjambement, c’est quand un poète ne termine pas sa phrase à la fin d’un vers mais la continue au vers suivant. Cela crée une sorte de suspense, car même si le vers s’arrête, l’idée, elle, court toujours.

Exemples simples

Prenons des exemples simples pour illustrer l’enjambement :

  • Exemple de Jean de La Fontaine 

Ce poète utilise l’enjambement pour ajouter humour et surprise :

Dans cet exemple, la phrase commence au premier vers et se poursuit au second, créant un moment de suspense entre la chute de l’astrologue et la réaction des spectateurs.

  • Exemple de Victor Hugo :

Ici, l’annonce du départ du narrateur commence au premier vers et se termine au début du second, nous tirant doucement vers sa promesse et la raison de son voyage.

Comment faire un enjambement ?

Pour faire un enjambement, tu continues une idée qui commence dans un vers jusqu’au suivant, sans vraiment t’arrêter à la fin du premier. Cela crée du lien entre les vers, attire l’attention sur certains mots, et rend ta lecture plus fluide. C’est comme si tu faisais un petit saut de l’un à l’autre sans pause. 

Exemple : 

Ici, l’envie de partir est annoncée dans le premier vers et l’objectif du voyage, voir la mer, se trouve dans le deuxième. Cela crée un effet de suspense et d’anticipation, rendant le poème plus dynamique et engageant pour toi.

L’effet

L’enjambement permet de rendre le poème plus fluide et de lier les vers entre eux, un peu comme quand tu ne peux pas t’arrêter de parler parce que tu es trop pris dans ton histoire.

Ce truc de continuer une idée sur le vers suivant, ça crée du suspense ou donne plus de punch à certains mots. Imagine, tu es en train de lire tranquillement, et bam, la fin de la phrase te surprend au vers suivant. Ça te fait lire différemment, ça te garde accroché.

Des poètes comme Victor Hugo ou Molière ont utilisé l’enjambement pour jouer avec nos attentes et rendre leurs poèmes plus vivants.

Par exemple, dans  » Demain dès l’aube  » de Hugo, il commence à parler d’un truc dans un vers, et il te faut lire le suivant pour tout comprendre. Ça te tient en haleine, un peu comme une série qui finit un épisode sur un cliffhanger.

En gros, l’enjambement, c’est une façon pour les poètes de nous faire voir leur monde en nous guidant pas à pas, en nous faisant trébucher exprès parfois, pour qu’on ressente plus fort leurs mots.

Différence entre l’enjambement, le rejet et le contre-rejet

  • Pour l’enjambement : Imagine une phrase qui commence dans un vers et continue dans le suivant sans pause.

Ici, l’idée commence dans un vers et se poursuit dans le suivant sans interruption.

  • Pour le rejet : Un mot ou groupe de mots important commence le vers suivant, le séparant du reste pour le mettre en évidence.

Le mot ou l’expression « Leur mélodie » commence un nouveau vers, soulignant l’importance de cette idée.

  • Pour le contre-rejet : À l’inverse, un mot ou groupe de mots important termine le vers, mais appartient à l’idée du vers suivant, attirant ainsi l’attention dessus.

Le début de l’idée « Fragile et douce, la rose » est mis en avant à la fin du premier vers, bien qu’elle appartienne à l’idée principale du deuxième vers.

Lire aussi : Les genres de textes et leur définition

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