Les écrivains emploient souvent l’ellipse, mieux connue sous la forme des points de suspension (…). Cependant, la portée et la signification exacte de cette figure de style demeurent parfois floues. Bien plus qu’une simple suite de trois points, l’ellipse dans la littérature anglophone offre une richesse et une variété surprenantes. Penchons-nous sur ce que ces points de suspension veulent réellement dire, pour en saisir toute l’étendue et la subtilité.
L’ellipse, ou les points de suspension « … » en français, c’est une astuce d’écriture qu’on utilise de deux manières.
D’abord, c’est quand on ne finit pas une phrase, mais on comprend quand même ce qu’elle veut dire. Par exemple, si quelqu’un dit : « Je suis allé au marché, et puis… », on sait que quelque chose s’est passé après, même si ce n’est pas dit explicitement.
Ensuite, on l’utilise pour donner un style particulier à un texte, en créant un peu de mystère ou en allégeant le récit. Par exemple, « Il était tard, elle était fatiguée… » fait imaginer la suite sans la détailler.
En bref, l’ellipse, c’est comme faire un résumé dans une histoire. On ne raconte pas tout en détail, juste ce qui est nécessaire pour comprendre. Ça aide à garder l’intérêt de ceux qui lisent ou écoutent.
Le mot « ellipse » vient du latin « ellipsis » et du grec « elleipsis », qui veulent dire « laisser de côté ». C’est une technique importante en littérature, qui permet à l’écrivain de ne pas tout dire, laissant le lecteur imaginer certaines parties de l’histoire.
Voici quelques exemples d’ellipses :
Ici, les points de suspension laissent entendre qu’il y a d’autres options possibles sans les énumérer. On comprend qu’il y a d’autres choix, sans besoin de les dire.
Cet exemple montre que quelque chose s’est produit après, mais l’auteur choisit de ne pas le détailler, laissant le lecteur imaginer la suite.
L’ellipse suggère ici qu’il y a une multitude d’autres activités ou émotions présentes dans la rue, sans les lister toutes.
Voici des exemples connus d’ellipses dans la littérature française :
« Les rois dans le ciel ont un juge sévère, L’innocence un vengeur, et l’orphelin un père. »
Cette phrase utilise l’ellipse en omettant des parties du verbe, créant ainsi un rythme particulier et une intensité dramatique.
« Vous régnez, Londres est libre, et vos lois florissantes. »
Ici, l’ellipse permet de condenser l’expression et de donner du dynamisme au texte.
« La musique souvent me prend comme une mer ! / […] / … D’autres fois, calme plat, grand miroir / De mon désespoir ! »
Baudelaire utilise des ellipses pour créer un effet mélancolique et introspectif.
« Café, bain, travail… Deux pages par jour, d’accord ? »
Cette ellipse sert à éviter la répétition et à simplifier la phrase.
« Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, et fier aussi mon cœur. »
L’ellipse est employée ici pour ne pas répéter le syntagme « dans sa beauté tranquille », ce qui allège le style.
L’ellipse, c’est un peu comme quand on saute des parties d’une phrase ou d’une histoire, mais tout reste compréhensible. Voici ce que ça apporte :
C’est comme enlever des poids inutiles d’une phrase. Par exemple, au lieu de répéter sans cesse le même mot, on l’omet et la phrase reste quand même claire.
Dans un livre ou un film, si on passe directement d’un moment important à un autre, sans s’attarder sur ce qui se passe entre les deux, c’est grâce à l’ellipse. Ça aide à ne pas s’ennuyer avec des détails sans importance.
En ne disant pas tout, l’ellipse rend certaines phrases plus intrigantes. Ça pousse à imaginer ce qui n’est pas dit.
Dans les poèmes ou les chansons, ne pas tout décrire peut rendre les mots plus forts, plus touchants.
L’ellipse c’est une façon de dire les choses de manière plus rapide, plus vive, et parfois plus profonde, tout en laissant de la place à l’imagination.
L’ellipse, c’est comme quand on saute certains mots dans une phrase ou qu’on passe rapidement sur une partie d’une histoire. C’est un peu comme quand on dit « … » pour montrer qu’il manque quelque chose, mais sans que ça change le sens global.
En littérature, des auteurs comme Racine ou Voltaire s’en servent pour rendre leurs textes plus intéressants ou pour accélérer le récit. Par exemple, au lieu de raconter toute une journée, un auteur pourrait simplement dire « Le matin était agité, et soudain, c’était la nuit. » Ici, il a sauté toute la journée, mais on comprend toujours ce qui se passe.
En gros, l’ellipse aide à garder un texte court et captivant, en ne gardant que les parties les plus importantes. Ça permet aussi au lecteur d’imaginer ce qui n’est pas dit, ce qui peut rendre la lecture plus interactive et amusante.
Utiliser une ellipse, c’est comme faire un raccourci dans ce qu’on écrit ou dans une histoire. Voici quand et pourquoi on l’utilise :
Imaginez que vous listez vos activités de la journée. Au lieu de dire « J’ai pris mon café, puis j’ai pris mon bain, ensuite j’ai travaillé… », vous pourriez dire « Café, bain, travail… ». C’est plus rapide et ça évite de répéter « j’ai pris ».
Si vous racontez une histoire et que vous voulez passer rapidement sur des parties moins importantes, l’ellipse vous aide. Par exemple, si un personnage grandit, au lieu de décrire chaque année, vous pourriez juste dire « Les années ont passé, et il est devenu adulte ».
Parfois, ne pas tout dire rend une phrase plus intéressante ou poétique. Comme dans un poème, si on dit « La mer… calme plat, grand miroir de mon désespoir », ça laisse imaginer plein de choses.
Comme dans les publicités, où on doit dire beaucoup en peu de mots. Un slogan comme « Froid, moi ? Jamais ! » utilise l’ellipse pour être plus frappant.
Ça rend les conversations plus réalistes. Les gens ne disent pas toujours des phrases complètes, surtout quand ils se comprennent bien.
En bref, l’ellipse est un moyen de rendre vos écrits plus vivants, plus directs et parfois plus mystérieux, en laissant les lecteurs remplir les blancs.
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