Enseignants, arrêtez d’être disponibles 24h/24 et 7j/7

Cet article rappelle de manière importante aux enseignants que nous ne sommes pas des dépanneurs et que nous ne devrions pas être disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C’est un devoir pour nous de nous fixer des limites et ceci, par bienveillance envers nous-mêmes. Nous avons besoin d’avoir plus de coupures — la permission de se déconnecter, de travailler nos heures contractuelles, de rentrer à la maison et de se détendre. Même si ces coupures peuvent frustrer les autres (administrateurs, familles, étudiants), les enseignants doivent être en mesure de traverser cette période d’enseignement incroyablement difficile en protégeant leur temps personnel.

Définissez vos heures

Ce premier point demande aux enseignants de définir des limites fermes à la période de travail. Pour de nombreux enseignants, la période de travail correspond à une journée habituelle avec des horaires de 8 h à 16 h par exemple. Tout élément professionnel intervenant en dehors de cette période doit attendre le prochain jour de travail. Les enseignants doivent clairement indiquer aux parents et aux élèves leur période de disponibilité. Lorsque vous êtes avec des élèves (que ce soit en présentiel ou virtuellement), vous ne répondez pas. Il est tout à fait raisonnable que vous vous attendiez à ce que toutes les communications reçoivent une réponse dans les 24 heures. 

Évitez la tentation

Pour vous donner une chance de vous couper du travail, vous allez vous fixer des limites. Pour certains d’entre nous, cela signifie laisser nos ordinateurs portables à l’école. D’autres peuvent décider de ne pas installer d’applications professionnelles sur leurs appareils personnels. La plus belle astuce est de ne jamais installer vos courriels professionnels sur votre téléphone. Définir un message d’absence pour les élèves et les familles est une bonne idée puisqu’ils pourront obtenir une réponse automatique s’ils vous contactent en dehors de vos heures. Ce message peut aussi contenir un petit rappel qui montre que vous répondrez à leur préoccupation le lendemain ou le lundi suivant.

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Ne faites des exceptions que lorsque c’est absolument nécessaire

Nous comprenons tous que la situation actuelle est rare et inhabituelle. Tout le monde est soumis à un stress important et il y existera toujours des situations avec des circonstances atténuantes. Si besoin, il est possible de planifier un appel en soirée avec un parent en difficulté et dont l’horaire de travail ne permet pas une conversation la journée. Nous pouvons répondre à un message en fin de soirée à un étudiant au bord de l’effondrement lors de la remise d’un devoir. Il y a évidemment de la place pour ce genre de situation. Mais ce sont des exceptions et non la règle.

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Soutenez vos collègues

Lorsque certains d’entre nous essaient de fixer des limites et que tout le monde n’est pas d’accord, la situation peut être très difficile à vivre. Dire non à une disponibilité constante est toujours plus efficace si tout le monde dans la communauté scolaire établit et honore ses heures de bureau. De cette façon, nous éviterons les remarques problématiques de ce type : « Eh bien, M. Michel répond à mes e-mails la nuit, alors pourquoi pas vous ? » Nous savons que nous sommes déjà comparés alors ne donnons à personne une autre raison de le faire.

Prenez soin de vous

Limiter votre disponibilité reste à votre avantage. C’est une ligne de défense contre l’épuisement professionnel. Ce n’est pas facile. Nous sommes des enseignants, c’est donc dans notre nature de vouloir aider les autres. Et je sais, vous avez tant à faire. Mais nous ne pouvons rien verser d’un récipient vide. Il est donc inutile de vous épuisez à la tâche. Vous permettre de vous couper du travail est nécessaire si vous voulez être l’enseignant dont vos enfants ont besoin le matin. C’est aussi ce dont vous avez besoin pour passer le reste de cette année scolaire et au-delà, de manière sereine.

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