L’évaluation est une démarche d’observation et d’interprétation des effets de l’enseignement, visant à guider les décisions nécessaires au bon fonctionnement de l’école. Car même si on évalue le même objet et la même production de l’apprenant, les résultats peuvent être fournis à des destinataires différents pour des finalités différentes. Donc, qu’est-ce que l’évaluation sommative ? Et quelle est la différence entre évaluation sommative et évaluation formative ?
L’évaluation sommative représente un jugement sur les compétences acquises (sur un tout abstrait) de l’apprenant à travers sa performance (sur une partie concrète. En plus, elle s’inscrit le plus souvent à la fin d’une ou plusieurs phases d’apprentissage et elle vise à vérifier les compétences acquises. De surcroît, l’évaluation sommative s’établit au regard des compétences que l’enseignant souhaite valider. Ces contrôles sommatifs, programmés et répartis, sont de durée et de rythme variables selon le niveau de classe.
L’évaluation sommative sert à sanctionner ou à certifier le degré de maîtrise des compétences des apprenants. Elle donne lieu à la délivrance d’un certificat, on parlera donc d’évaluation certificative. Ce type d’évaluation est dirigée par l’enseignant et doit être réalisée de façon juste et équitable en reflétant les acquis des étudiants.
C’est la mise en œuvre en situation au cours d’activités aux objectifs identifiés et en appui sur des critères de réussite appropriés.
Selon G. de Landsheere ce type d’évaluation est :
« Évaluation intervenant, en principe, au terme de chaque tâche d’apprentissage et ayant pour objet d’informer, élève et maître, du degré de maîtrise atteint et, éventuellement, de découvrir où et en quoi un élève éprouve des difficultés d’apprentissage, en vue de lui proposer ou de lui faire découvrir des stratégies qui lui permettent de progresser. »
Dans ce sens, l’évaluation formative permet à l’apprenant d’évaluer lui-même ce qu’il sait, ce qu’il ne sait pas [auto-évaluation], elle souvent terminale effectuée après une tâche ou un objectif spécifique et qui sert aussi de diagnostique qui permet alors de mettre en lumière les difficultés liées à l’apprentissage et donne des indications sur les obstacles à surmonter. Ou pronostique, dans le sens où elle permet de déterminer si un élève maîtrise les prérequis nécessaires pour la poursuite des apprentissages prévus dans une séquence
L’évaluation sommative se fait en fin de processus de formation et en cohérence avec l’évaluation formative. C’est un outil de mesure des acquis.
L’évaluation sommative est la somme et le bilan des apprentissages appropriés et consolidés. « … porte sur un objectif terminal, plutôt que sur des savoirs partiels » destinée prioritairement à l’institution scolaire et la société. Afin de prendre des décisions de type institutionnel, comme l’obtention d’un diplôme, ou le passage dans une classe supérieure par exemple.
L’évaluation sommative externe juge le résultat social de l’enseignement [l’acquisition des compétences dont la société a besoin] de l’évaluation sommative interne qui juge les savoirs et les savoir-faire scolaires.
L’évaluation sommative ou certificative vise à :
L’évaluation sommative vise à évaluer l’apprentissage et la réussite scolaire des élèves à la fin d’un trimestre, d’une année ou d’un semestre en les comparant à une norme universelle ou à une référence scolaire. L’évaluation sommative a souvent une valeur en points élevée, se déroule dans des conditions contrôlées et a donc plus de visibilité.
Voici quelques exemples pratiques :
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L’objectivité est définie de manière générale comme étant « la qualité de ce qui existe en soi, indépendamment du sujet pensant » à l’inverse, la subjectivité est la « qualité de ce qui appartient seulement au sujet pensant ».
Dans le domaine de l’évaluation des acquis des étudiants, on se rend alors vite compte que l’objectivité absolue est impossible. Tout simplement, parce que les acquis des étudiants n’existent pas en eux-mêmes, indépendamment du regard que porte sur eux l’évaluateur.
Donc la subjectivité la plus débridée de l’évaluation constituerait un problème. Et l’objectivité est une illusion dans le domaine de l’évaluation des acquis. Pour cela il est nécessaire d’encadrer et d’objectiver la subjectivité de cet acte.
Lorsque les évaluateurs se sont mis d’accord sur des critères, l’appréciation du produit réintroduit inévitablement une part de subjectivité. Donc on ne peut pas l’éradiquer, mais par contre on peut l’encadrer et l’objectiver. D’une part en imposant des limites et en développant des procédures pour garantir son déploiement dans des proportions acceptables. Et d’autre part reconnaître aux « sujets pensants » évaluateurs la légitimité d’un point de vue spécifique qui a été objet d’une explicitation préalable auprès des étudiants.
À la recherche donc, d’un compromis équilibré et acceptable en cette matière, les équipes pédagogiques ont proposé des outils et des solutions pour cerner la tension entre la subjectivité et l’objectivité de l’acte évaluatif tel que :
Sources :
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Merci pour la notification. Je suis enseignant dans une classe de CP avec un effectif de 135 élèves. Je suis dépassé par le bavardage des élèves. Votre ouvrage sur le sujet pourra bien m'aider.
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