En lisant les différentes publications éducatives, on peut sentir l’intensité des préoccupations officielles et aussi celles des enseignants. Certaines d’entre elles, cependant, semblent transcender le milieu éducatif et se répandre dans la population, via les revues, journaux et blogues.
La taxonomie de Bloom est un modèle centré sur les processus d’apprentissage. Elle permet la classification des niveaux d’acquisition des connaissances. En d’autres termes, elle vise à catégoriser les niveaux d’activité intellectuelle sollicités par un objectif pédagogique. De plus, elle classe les actes intellectuels en plusieurs niveaux, à l’aide de verbes d’action précis. Bloom affirmait que toutes les tâches affectent l’un des trois domaines suivant : le domaine psychomoteur, cognitif et affectif. Ces niveaux de comportement intellectuel sont ordonnés du simple vers le complexe et du concret vers l’abstrait. Il existe six niveaux de taxonomie Bloom : se souvenir, comprendre, appliquer, analyser, évaluer et créer.
La taxonomie de Bloom peut apporter de l’aide aux enseignants pour préciser le niveau de compréhension et de maîtrise de leurs apprenants.
Ce modèle part d’une simple idée : les élèves reçoivent des leçons sous forme de vidéos ou de fichiers en ligne qu’ils vont pouvoir regarder ou lire chez eux à la place des devoirs. Le temps de classe serait réservé pour réexpliquer, interagir, travailler ensemble, faire des exercices et avoir des échanges riches avec le professeur et les autres élèves. Le temps du cours magistral est consacré maintenant à l’accompagnement des élèves.
Le but de la classe inversée est de passer d’un modèle d’apprentissage centré sur l’enseignant à un modèle centré sur l’élève pour répondre aux besoins individuels de chaque apprenant. En d’autres termes, elle permet d’individualiser et donc différencier l’enseignement. Par conséquent, ce nouveau concept est bénéfique aux élèves comme aux enseignants.
Au début de ce siècle, les jeux pédagogiques laissent place aux jeux vidéos jugés inutiles. Ces nouveaux jeux ont réussi à captiver l’attention des élèves.
Dans le milieu éducatif, la gamification joue un rôle important sur le comportement des élèves. Ils sont de plus en plus motivés et comprennent mieux l’ensemble des cours. Ce nouveau concept repose sur un système de récompense afin de mobiliser et de motiver les élèves. En effet, c’est un atout, si elle est utilisée comme un support complémentaire au dispositif d’enseignement actuel.
L’échafaudage pédagogique consiste à fournir aux élèves le soutien nécessaire dont ils ont besoin pour acquérir de nouveaux concepts, et pour achever une tâche difficile. Par ailleurs, les enseignants peuvent utiliser l’échafaudage pédagogique pour enseigner de nouvelles notions à plusieurs étapes. Ils commencent par des modèles simples ou des illustrations avant de passer à des étapes plus complexes. Par exemple, la conjugaison des verbes réguliers, l’enseignant peut briser ce concept en ses étapes discrètes tout en offrant aux élèves l’assistance nécessaire à chaque étape.
En Finlande, les élèves prennent généralement 15 minutes de pause pour chaque 45 minutes de cours en classe. En Asie de l’Est, les élèves prennent une pause de 10 minutes après 40 minutes de travail en classe. Ces pauses cérébrales ont des effets positifs sur les élèves. Ils deviennent plus attentifs après la pause de récréation. Durant ces moments, les enfants dépensent de l’énergie et apprennent à coopérer et à communiquer.
La lecture guidée est une composante importante d’un programme équilibré d’apprentissage de la lecture. L’enseignant travaille avec un petit groupe homogène de cinq élèves ou moins pendant une période d’environ vingt minutes à la fois. L’enseignant a pour but d’aider les élèves à devenir des lecteurs autonomes.
Les élèves engagés apprennent vite, car la motivation et l’engagement des élèves sont des moteurs de l’apprentissage. Il existe différentes stratégies pour favoriser l’engagement des élèves :
La théorie des intelligences multiples a été développée par Howard Gardner en 1983, et enrichie en 1993. Selon cette théorie, il existe plusieurs types d’intelligence chez l’enfant. Elle est devenue un atout pour développer l’estime de soi des élèves et de les aider à réfléchir à leur parcours scolaire. En effet, on trouve huit types d’intelligences :